Marcel Van

Frère Marcel Van (1928-1959)

PRIERE POUR LA FRANCE.

Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï (Vietnam) ; souhaitant devenir Prêtre, il entre dans une Congrégation Française en 1945. Arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 juillet 1959. Le 14 novembre 1945, Jésus s’est adressé à Marcel Van en lui disant : « Petit enfant de mon amour, écoute, je vais te dicter une prière et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »

La « Prière pour la France » dictée par Jésus à Marcel Van : 

« Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’Amour pour Toi, elle contribue à Te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l’univers. Amen » 

Le Christ lui aurait alors ajouté qu’Il apprécierait que les Français la Lui récitent souvent : « Ô mon enfant, dis aux français que cette Prière est celle-là même que Je veux entendre de leur bouche. Elle est sortie de Mon Cœur brûlant d’Amour, et Je veux que les Français soient les seuls à la réciter. Quant à toi, mon enfant, je veux que tu la récite aussi, mais tu la réciteras également en français. »

Seigneur, fais maintenant éclater aux yeux des fidèles qui te prient avec ton serviteur Van, l’efficacité de son intercession, en exauçant leur demande, par Jésus Christ, Notre Seigner. Amen.


Message de Jésus et Marie à Marcel Van, donnés en 1946, sur les apôtres des derniers temps.

L’ARMEE DE LA SAINTE VIERGE

Jésus : « Il y aura aussi plus tard une armée de la Sainte Vierge…. souviens toi de prier dès maintenant pour cette faible armée car à peine sera-t-elle lancée dans la bataille, tout l’enfer se lèvera en bloc contre elle, de sorte qu’elle se verra comme dans l’impossibilité de lui tenir tête. Mais dans la suite, l’enfer subira une défaite retentissante et alors la Sainte Vierge sera glorifiée sur cette terre. Tu dois prier beaucoup pour que cette armée puisse lutter avec ardeur et courage jusqu’au bout. Cette armée n’existe pas encore actuellement, mais elle existera plus tard… »

LES APOTRES DE MARIE

Le 3 septembre 1946, durant la méditation du soir, Van a une vision de Marie. Avec toute sa candeur, il trouve que « son visage a beaucoup de ressemblance avec celui de l’Enfant-Jésus, mais un peu moins joufflu ».

La sainte Vierge lui dit : « Van mon enfant, ne crains rien, malgré les souffrances, tu resteras toujours abrité sou mon manteau, en compagnie de l’Enfant-Jésus… Mes mains deviendront l’autel du sacrifice, tandis que toi, à l’exemple de sainte Thérèse, tu seras la victime d’holocauste offerte à l’Amour que Jésus accueillera… »

Le lendemain, Marie se mit alors à insister sur la venue de son règne : « Mon petit Van, voici une chose que je te recommande et que tu devras mettre en pratique… Je fais la même recommandation à ton père spirituel : demain, premier samedi du mois, jour qui m’est consacré, je ne te demande rien d’extraordinaire, mais seulement d’offrir tes œuvres à l’intention de mes petits apôtres – ceux-là qui doivent plus tard établir mon règne sur terre – afin que, remplis de ferveur et de courage, ils puissent tenir tête au monde et à l’enfer. Mon règne arrivera après celui de l’Amour de Jésus ; et ce règne sera plus ou moins stable ici-bas, selon qu’il y aura plus ou moins de prières. Si l’on prie peu, il durera peu ; mais plus on priera, plus aussi mon règne sera solide et de longue durée. Vu que mon règne viendra après le règne de l’Amour de Jésus, il ne sera que le signe qui révélera clairement aux hommes le Règne de l’Amour de Jésus, et amènera le monde à reconnaitre que je suis vraiment Mère. »

MARIE CONTINUE A REVELER A VAN SA MISSION (5 janvier 1946)

« Mon enfant, souviens-toi toujours que je t’ai donné une mission particulière envers moi… Tu dois beaucoup prier pour les apôtres de mon règne. La prière leur servira d’arme et de nourriture ; et avant de les engager dans la bataille contre l’enfer, il faut que je leur prépare cette arme et cette nourriture dont ils se serviront plus tard. C’est à toi que je confie cette mission que tu devras remplir pendant que tu es encore sur cette terre. Au ciel, je t’en confierai une autre. »

Au XVIIIe siècle, saint Louis Marie Grignon de Montfort annonçait le règne de Marie par l’éclosion future des apôtres des derniers temps ; au XXe siècle, on voit se lever beaucoup d’apôtres de Marie dont l’admirable saint Maximilien Kolbe. En 1936, celui-ci écrit : « Il faut que l’Immaculée règne dans le cœur de tous ceux qui se trouvent partout dans le monde sans distinction de races, de nationalités, de langues et, aussi, dans le cœur de tous ceux qui vivront en n’importe quel temps jusqu’à la fin du monde… Ceux qui se donnent à l’Immaculée désirent conquérir pour elle le monde entier… »

Marie donne encore des précisions sur ses futurs apôtres : « Van, écoute-moi. Comme Jésus te l’a dit auparavant, au début de la lutte, mes apôtres paraitront très faibles, si faibles qu’on les croira incapables de tenir tête à l’enfer… Par là, mes apôtres apprendront à être plus humbles… Cependant, plus l’enfer aura été victorieux auparavant, plus il sera honteux ensuite, car ce ne sera pas moi en personne qui écraserai la tête de Satan, mais mes enfants… Voyant que j’utilise mes faible enfants, comme autant de pieds pour lui écraser la tête, Satan sera honteux… Ensuite, mon règne s’établira peu à peu dans le monde, comme Jésus te l’a dit. Je serai beaucoup glorifiée sur la terre, mais, petit enfant, il faut que tu pries beaucoup pour mes petits apôtres. Prie en paroles, prie par tes soupirs, prie par tes désirs… »


Pour en savoir plus.

https://fr.aleteia.org/2018/06/05/sainte-therese-de-lenfant-jesus-a-fait-de-cet-homme-un-apotre-de-lamour/

Baptême de Clovis.

Gravure, 19e siècle (Collection particulière).

Alors que Clovis était encore païen, Clothilde, sa pieuse épouse priait sans cesse pour obtenir sa conversion. Un jour, se voyant menacé par l’immense armée des Alamans, il fit vœu au Dieu qu’adorait sa femme de se convertir à lui, s’il lui accordait la victoire sur ses ennemis. Durant tout le temps de la bataille de Tolbiac qui se déroulait dans la plaine d’Alsace au pied du Franckenberg, la montagne des Francs, Clothilde, tout en haut de cette montagne, protégée dans l’enceinte du château du Franckenbourg, priait intensément. Dieu accorda la victoire à Clovis, de sorte qu’il se rendit auprès de saint Remi et demanda à être baptisé. 

Dans la nuit de Noël 496, à minuit, au jour anniversaire et à l’heure même de Sa naissance, le Christ lors de la naissance spirituelle de notre France et de nos Rois voulut, par un miracle éclatant, affirmer la mission divine de notre Pays et de la Race Royale de Mérovée, au moment même où saint Remi va proclamer cette mission au nom du Tout-Puissant, pour sanctionner solennellement les paroles divinement inspirées de Son ministre. 

Soudain, une lumière plus éclatante que le soleil inonde l’église. Le visage de l’évêque en est irradié. En même temps retentit une voix : « La paix soit avec vous ! C’est moi ! N’ayez point peur ! Persévérez en ma dilection ! »

Quand la voix eut parlé, une odeur céleste embauma l’atmosphère. Le roi, la reine et toute l’assistance épouvantés se jetèrent aux pieds de saint Remi qui les rassura et leur déclara que c’est le propre de Dieu d’étonner au commencement de ses visites et de réjouir à la fin.

Puis, soudain, illuminé par une vision d’avenir, la face rayonnante, l’œil en feu, le nouveau Moïse s’adressant directement à Clovis, chef du nouveau peuple de Dieu, lui tint le langage de l’ancien Moïse à l’ancien peuple de Dieu :

Apprenez, mon Fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Église romaine qui est la seule véritable Église du Christ… Ce royaume sera un jour grand entre tous les royaumes, il embrassera les limites de l’empire romain et il soumettra tous les peuples à son sceptre… Il durera jusqu’à la fin des temps. Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi Romaine, mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation.

Le testament de Saint Remi.

Saint Remi baptisant Clovis.

Extraits :

Que le présent Testament que j’ai écrit pour être gardé respectueusement intact par mes successeurs les évêques de Reims, mes frères, soit aussi défendu, protégé partout envers et contre tous par mes très chers Fils les Rois de France par moi consacrés au Seigneur à leur baptême, par un don gratuit de Jésus-Christ et la grâce du Saint-Esprit.

Qu’en tout et toujours il garde la perpétuité de sa force et l’inviolabilité de sa durée, mais par égard seulement pour cette race royale qu’avec tous mes frères et coévêques de la Germanie, de la Gaule et la Neustrie, j’ai choisie délibérément pour régner jusqu’à la fin des temps, au sommet de la majesté royale pour l’honneur de la sainte Église et la défense des humbles. 

Par égard pour cette race que j’ai baptisée, que j’ai reçue dans mes bras ruisselante des eaux du baptême ; cette race que j’ai marquée des sept dons du Saint-Esprit, que j’ai ointe de l’onction des rois, par le Saint Chrême du même Saint Esprit, j’ai ordonné ce qui suit :

Si un jour cette race royale que j’ai tant de fois consacrée au Seigneur, rendant le mal pour le bien, lui devenait hostile ; envahissait les églises, les détruisait, les dévastait : Que le coupable soit averti une première fois par tous les évêques réunis du diocèse de Reims ; une deuxième fois par les évêques réunis de Reims et de Trèves ; une troisième fois par un tribunal de trois ou quatre archevêques des Gaules. 

Si après la septième monition, il persiste dans son crime, trêve à l’indulgence, place à la menace !

S’il est rebelle à tout, qu’il soit séparé du corps de l’Église, par la formule inspirée aux évêques par l’Esprit Saint ; parce qu’il a persécuté l’indigent, le pauvre au coeur contrit ; parce qu’il ne s’est pas souvenu de la miséricorde ; parce qu’il a aimé la malédiction, elle lui arrivera ; et, parce qu’il n’a point voulu de la bénédiction, elle s’éloignera.

Et tout ce que l’Église a l’habitude de chanter de Judas le traître et des mauvais évêques, que toutes les églises le chantent de ce roi infidèle, parce que le Seigneur a dit :  » Tout ce que vous avez fait au plus petit des miens, c’est à moi que vous l’avez fait et tout ce que vous ne lui avez pas fait, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.  » Qu’à la malédiction finale on remplace seulement, comme il convient à la personne, le mot épiscopat, par le mot royauté ; que ses jours soient abrégés et qu’un autre reçoive sa royauté !

Si les archevêques de Reims, mes successeurs, négligent ce devoir que je leur prescris, qu’ils reçoivent pour eux la malédiction destinée au prince coupable : que leurs jours soient abrégés et qu’un autre occupe leur siège.

Si Notre-Seigneur Jésus-Christ daigne écouter les prières que je répands tous les jours en sa présence, spécialement pour la persévérance de cette race royale, suivant mes recommandations, dans le bon gouvernement de son royaume et le respect de la hiérarchie de la sainte Église de Dieu, qu’aux bénédictions de l’Esprit Saint déjà répandues sur la tête royale s’ajoute la plénitude des bénédictions divines !

Que de cette race sortent des rois et des empereurs qui, confirmés dans la vérité et la justice pour le présent et pour l’avenir suivant la volonté du Seigneur pour l’extension de sa sainte Église, puissent régner et augmenter tous les jours leur puissance et méritent ainsi de s’asseoir sur le trône de David dans la céleste Jérusalem où ils régneront éternellement avec le Seigneur.

Ainsi soit-il.

Ce testament signé du grand Évêque le fut également par six autres Évêques et d’autres Prêtres. Trois de ces Évêques sont réputés pour leur sainteté : saint Vedast, Évêque d’Arras, saint Médard, Évêque de Noyon, saint Loup, Évêque de Soissons. Ils le signèrent sous la formule suivante :
«X…. Évêque.
«Celui que mon Père Remy a maudit, je le maudis, celui qu’il a béni, je le bénis.
«Et j’ai signé».

Tombeau de saint Remi. Basilique St Remi de Reims.

La Salette – La Vierge Marie

Notre Dame réconciliatrice des pécheurs.

Dans cette apparition reconnue par l’Eglise du 19 septembre 1846, la Vierge Marie nous annonce des temps funestes en raison du trop grand nombre de péchés commis par les hommes. 175 ans plus tard, les temps annoncés sont de plus en plus prégnants.

Le texte ci-dessous est repris du site jeanderoquefort.free.fr 

Aux moments des faits, deux petits bergers sont les témoins de cette apparition : Mélanie Calvat, âgée de presque 15 ans et Maximin Giraud, tout juste 11 ans.

L’apparition a été reconnue exactement cinq ans après, le 19 septembre 1851 par Mgr Philibert De Bruillard, évêque de Grenoble par un « mandement doctrinal » dont voici le passage essentiel figurant à la page 17 du petit livret officiel intitulé « La Salette – L’apparition – la grande nouvelle » :

« Nous jugeons que l’apparition de la Sainte Vierge à deux bergers, le 19 septembre 1846, sur la montagne de la chaîne des Alpes, située dans la paroisse de La Salette, de l’archiprêtré de Corps, porte en elle-même tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à croire indubitable et certaine ».

Ceci dit, il est bon de préciser tout de suite qu’il s’agit de distinguer toute la partie du message qui a été rendue officielle, de celle qui fait partie de ce que l’on appelle communément le « Secret de La Salette » dont le « texte authentique restera inconnu jusqu’au seuil du troisième millénaire » comme le spécifie le Dictionnaire des Apparitions à l’article « La Salette », page 506. La raison en est simple : le texte dérangeait beaucoup de personnes qu’il incriminait directement, comme l’empereur Napoléon III qualifié par ailleurs « d’Aiglon déplumé » par Maximin (qui allait être l’allié de Garibaldi dans sa lutte contre le Pape) ainsi qu’une grande partie du clergé, et des religieux et religieuses devenus infidèles.

C’est l’Abbé Michel Corteville qui a retrouvé le texte original, dans les archives de la Congrégation pour la doctrine de la foi en septembre 1999. Auteur d’une thèse monumentale sur le sujet, il publia en 2002 avec l’Abbé Laurentin, éminent spécialiste des apparitions mariales, un livre intitulé « Découverte du secret de La Salette, au-delà des polémiques, la vérité sur l’apparition et ses voyants » paru chez Fayard.

Le Dictionnaire des Apparitions à l’article « La Salette » précise page 510 que le « le secret fut rédigé huit fois, versions que nous avons enfin toutes rassemblées et confrontées : Trois rédactions de Maximin : 3 juillet et 11 août 1851 et 5 août 1853.

Quatre rédactions de Mélanie : 6 juillet 1851, 14 août 1853 et la rédaction longue trois fois rédigée de 1858 à 1878….

Voici le texte intégral de la rédaction longue écrit et daté par Mélanie à Castellamare, le 21 novembre 1878, extrait des pages 59 à 63 de l’ouvrage « Découverte du secret de La Salette » :

« Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret ; vous pourrez le publier en 1858.

Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté.

Oui, les prêtes demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n’y a plus d’âmes généreuses, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Éternel en faveur du monde.

Dieu va frapper d’une manière sans exemple.

Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.

Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr. Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les famille ; on souffrira des peines physiques et morales : Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.

La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s’attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère de Dieu. Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l’année 1859 ; mais qu’il soit ferme et généreux, qu’il combatte avec les armes de la foi et de l’amour ; je serai avec lui.

Qu’il se méfie de Napoléon, son coeur est double, et quand il voudra être à la fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui ; il est cet aigle qui, voulant toujours s’élever, tombera sur l’épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever.

L’Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur ; aussi, elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous les côtés ; les églises seront fermées ou profanées ; les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d’une mort cruelle. Plusieurs abandonneront la foi, et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand ; parmi ces personnes, il se trouvera même des évêques.

Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les airs.

En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’Enfer ; ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d’une telle manière, qu’à moins d’une grâce particulière, ces personnes prendront l’esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d’âmes.

Les mauvais livres abonderont sur la terre et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces esprits. Des personnes seront transportées d’un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu’ils ne seront pas conduits par le bon esprit de l’Évangile, qui est un esprit d’humilité de charité et de zèle pour la gloire de Dieu. On fera ressusciter des morts et des justes (c’est à dire que ces morts prendront la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terre, afin de mieux séduire les hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Évangile, contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l’existence du Ciel, soit encore les âmes des damnés. Toutes ces âmes paraîtront comme unies à leurs corps).

Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires, parce que la vraie foi s’est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde. Malheur aux Princes de l’Église, qui ne seront occupé qu’à entasser richesses sur richesses, qu’à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil !

Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que, pour un temps l’Église sera livrée à de grandes persécutions ; ce sera le temps des ténèbres ; l’Église aura une crise affreuse.

La Sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables.

On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu’homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille. Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu’à la fin pour recevoir son sacrifice.

Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui, ni son successeur… ne verront le triomphe de l’Église de Dieu.

Les gouvernants civils auront tous le même dessein qui sera d’abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l’athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices.

Dans l’année 1865, on verra l’abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l’Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le roi des coeurs. Que ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu’ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au pêché, car les désordres et l’amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la terre.
                       
La France, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre ; le sans coulera dans les rues ; le Française battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien ; ensuite, il y aura une guerre (civile) générale qui sera épouvantable. Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France, ni de l’Italie, parce que l’Evangile de Jésus-Christ n’est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons.

Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d’épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des cieux.

Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra qu’homicide, on n’entendra que bruits d’armes et que blasphèmes. Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur pénitence et leurs larmes monteront jusqu’au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession.

Alors, Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort. Tout à coup, les persécuteurs de l’Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au pêché périront, et la terre deviendra comme un désert. Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Eglise qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. L’Evangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu’il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.

Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue ; vingt-cinq ans d’abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.

Un avant-coureur de l’antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra  beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un dieu.

La terre sera frappée de toutes sortes de plaies (outre la peste et la famine, qui seront générales) ; il y aura des guerres jusqu’à la dernière guerre qui sera alors faite par les dix rois de l’antéchrist, lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde. Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde ; on ne pensera qu’à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de pêchés ; mais les enfants de la Sainte Eglise, les enfants de la foi, mes vrais imitateurs croîtrons dans l’amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères. Heureuses les âmes humbles, conduites par l’Esprit-Saint ! Je combattrai avec elles jusqu’à ce qu’elles arrivent à la plénitude de l’âge.

La nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d’épouvante dans l’attente de ce qui doit arriver à la terre souillée de crimes.

Tremblez, terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui, au-dedans, vous adorez vous-même ; tremblez, car Dieu va vous livrer à son ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption ; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d’Asmodée et des siens.

Ce sera pendant ce temps que naîtra l’antéchrist, d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris  effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d’impuretés. Il aura des frères qui, quoiqu’ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal ; à douze ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu’ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l’enfer.

Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu’une faible lumière rougeâtre ; l’eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d’horribles tremblements de terre qui feront engloutir des montagnes, des villes,…

Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist.

Les démons de l’air avec l’antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs et les hommes se pervertiront de plus en plus. Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l’Evangile sera prêché partout ; tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité ! 

J’adresse un pressant appel à la terre ; j’appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux ; j’appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j’appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit ; enfin, j’appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l’humilité, dans le mépris et le silence, dans l’oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l’union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde. Il est temps qu’ils sortent et vienne éclairer la terre. Allez et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous en vous pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs. Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l’honneur de Jésus-Christ. Combattez, enfants de lumière, vous petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins.

L’Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Elie remplis de l’Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d’âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l’antéchrist.

Malheur aux habitants de la terre ! Il y aura des guerres sanglantes et des famines, des pestes et des maladies contagieuses ; il y aura des pluies d’une grêle effroyable ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans les airs ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort et, d’un autre côté, la mort sera leur supplice ; le sang coulera de tous côtés. Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l’épreuve ? Par le sang, les larmes et les prières des justes, Dieu se laissera fléchir ; Enoch et Elie seront mis à mort ; Rome païenne disparaîtra ; le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l’univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu’ils n’ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux. Il est temps ; le soleil s’obscurcit ; la foi seule vivra. Voici le temps ; l’abîme s’ouvre. Voici le roi des rois des ténèbres. Voici la bête avec ses sujets, se disant le sauveur du monde. Il s’élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu’au Ciel ; il sera étouffé par le souffle de Saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours, sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l’enfer. Alors, l’eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les œuvres de l’orgueil de l’homme, et tout sera renouvelé : Dieu sera servi et glorifié ».

NB : Rappelons que Mélanie a rédigé ce secret par rapport à l’unique vision de 1846. Selon le commentaire théologique du cardinal Joseph Ratzinger, le récit n’implique pas nécessairement un ordre chronologique dans la succession des évènements.

Prophétie pour la France, le grand Monarque et le saint Pape.

par Jean Mathiot, Ed. Rassemblement à son image, 2013

Pour démarrer sur le sujet. Ce livre de 127 pages, présentes les principaux événements historiques qui ont fait de la France, la fille ainée de l’Eglise, selon l’expression consacrée.

Il présente également les principales prophéties qui annoncent la venue du grand Monarque et du saint Pape, à la fin des temps.

L’auteur : Jean Mathiot a fait des études bibliques et théologiques. II a notamment travaillé à l’animation spirituelle de retraites et de nombreuses rencontres. Captivé par les irruptions divines en ce monde, il a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet.

Personnellement j’aime beaucoup me replonger dans cet ouvrage bref et éclairant qui se lit facilement.