Diverses prophéties de Marie-Julie.
En la terre d’Amiens, la Mère de Dieu est sur le point de se fixer un nouveau séjour, pour y venir avec l’Enfant Jésus dans ses bras maternels, et prévenir le peuple, mélangé comme partout.
« L’axe du commerce, la confiance », étant brisé par la corruption et les scandales financiers, l’économie va à la faillite.
L’insécurité dans les villes est encore accentuée par l’ouverture inconsidérée des frontières, la dissolution de l’identité religieuse et nationale, la pullulation de faux sauveurs, « impies coureurs », de sectes sataniques faisant du porte à porte pour inciter les bons chrétiens au reniement, « prédicateurs infernaux », faux prophètes, faux christs.
La déchristianisation planifiée et massive, le rejet de la doctrine morale Catholique, l’influence grandissante de l’Islam « La France deviendra mahomète, niant la divinité du Christ », du spiritisme et des cultes lucifériens seront autant de signes de cette « gangrène » spirituelle. Cette désintégration ne se sera pas faite spontanément, mais sera orchestrée par des sociétés secrètes et des groupes d’influence dans tous les milieux, sous le masque de l’amour de l’Homme. Ils seront acharnés à la dissolution de la civilisation chrétienne, par la corruption, « les mauvais livres », l’imposture ou la peur, élaborant des lois contraires à la Loi divine « les lois impies », séduisant ceux-là mêmes qui auraient dû la défendre, les aveuglant au point de les amener à persécuter ceux qu’ils devraient aimer.
Ils attendent l’heure où le mal sera à son comble, l’heure où les justes seront chassés de leur emploi ; l’heure où la foi ne sera apparemment que faiblesse dégénérée ; l’heure où le peuple ne sera gouverné que par des hommes qui par leur vie abominable, auront pratiquement renié le Sauveur. Ils ont déjà la corde en main, ceux qui vont conduire des milliers de Français à la mort la plus affreuse.
La France deviendra le repaire d’un grand nombre d’étrangers qui écouteront si l’horloge de la sentence ne va pas bientôt sonner. Et elle va sonner le jour où elle entrera dans son déclin. D’abord en France, puis ailleurs. Il ne sera plus possible de renvoyer ces étrangers qui mélangeront la poussière de leurs royaumes à la terre de la France. Ils auront l’orgueilleuse ambition d’arracher les restes des trésors, l’honneur et la dignité de la France.
Une loi étendue sur la terre de ce royaume (la France) va remporter la victoire. Pas une seule contrée n’échappera à cette loi infâme. En beaucoup de lieux où l’on enseigne la religion, il y aura des révoltes contre le passage de cette loi de l’Enfer.
(…) Le gouvernement cherchera et trouvera des surveillants. (…) Non seulement les enfants seront surveillés, mais aucune famille n’aura droit à la moindre réclamation en cas de nécessité ou d’impossibilité. (…) Ce sera la ruine pour beaucoup de famille. (…) Les tribunaux de justice seront changés en tribunaux d’injustice. (…) Dès que la France entière sera sous cette loi, il ne faudra qu’une semaine avant la guerre à l’Eglise et au peuple. Je comprend le tout en trois mois, avant que n’arrive le grand éclat ; ce que j’appellerai la guerre de sang.
Cette loi infâme sortira avec un grand nombre d’autres. Personne ne pourra s’y soustraire, ou bien la mort au fond des prisons. Cette loi marchera sur tout ce qui est le plus sacré. Le 20 avril 1882.
Le feu du Ciel tombera sur Sodome et principalement sur cette salle de l’enfer, où se fabriquent les mauvaises lois ; elle sera engloutie et à sa place, sera comme une immense carrière de laquelle, jusqu’à la fin du monde, on ne pourra s’approcher sans un frémissement d’horreur.
Le prochain commencement de la mortelle crise révolutionnaire durera quatre semaines, ni un jour de plus, ni un jour de moins, mais l’étendue en sera immense. Le nombre de ceux appelés « meurtriers du peuple » sera d’une immensité inconcevable.
Lors de cette heure terrible, les étrangers, dont le désir est rempli d’une violence qui ne se possède pas, seront maîtres en France. Dès la nouvelle du fatal événement, leurs oreilles ne seront pas sourdes ! Pendant cette lutte première, en toute l’étendue de la France, il y aura liberté pour tout. Il n’y aura plus de captifs retenus pour crimes.
Tous les ouvriers, dont l’emploi fournissait chaque jour une occupation qui les empêchait de se livrer au mal. Les desseins de ceux qui dirigent la France ont résolu d’enlever à l’ouvrier tout travail, tout emploi. Mes enfants, il ne va plus y avoir de repos. Nuit et jour, les coureurs (les agitateurs) se livrent au mal : l’incendie, l’affreux assassinat. Ils vont user de la poudre violente qui réduit en lambeaux les murs les plus solides bâtis sur la terre. Le 23 novembre 1882.
La Flamme du Saint Esprit dit : Beaucoup de « coureurs » appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour (ceci entraîne une insécurité croissante). Les petites villes, comme les grandes, seront bientôt perdues par des groupes d’ouvriers qui n’ont ni asile ni refuge. Ils s’étendront partout, surtout que l’heure où ils pourront se rassasier ne tardera pas à sonner.
Les cris de désespoir et d’alarme monteront jusqu’au Ciel. Les mois du Sacré-Cœur (juin) et de Mon Sang (juillet), ce sera le signal des châtiments, guerre civile. « Quand le gouvernement verra ces bouleversements, il fera comme l’oiseau, il s’envolera et passera dans un autre pays et la France se verra libre dans sa révolution. C’est à ce moment qu’il faudra fuir Paris. » Le 27 avril 1877.
« Les militaires seront éloignés de France, (dans l’Est et les terres arabes) et les forces de l’ordre seront réduites. » Ils vont faire expulser de France les soldats français. Une grande partie va retomber dans ces lieux où ils ont tant soufferts, où ils ont été réduits à la misère. C’est après les avoir tous évadés de France que la lutte jettera son éclair. La France n’aura point d’appui. Personne pour la défendre : toutes les troupes, qui ont la garde du royaume, seront exilées. La révolte sera au Centre (Paris) de la France. Tout sera consommé. »
Elle (la France) sera envahie par des peuples étrangers sans cœur et sans pitié. Ils déchireront ses enfants, abattront ses enceintes.
C’est pendant cette période troublée, que seront promulguées des lois infâmes, visant entre autres à établir une mainmise du pouvoir sur la religion, asservissant le clergé au pouvoir révolutionnaire, persécutant toute opposition, coupant tout lien hiérarchique avec Rome. Des révolutionnaires instaureront la mise en place d’un pouvoir totalitaire avec son régime de justice expéditive des opposants, de surveillance, de dénonciations, etc. ceci sur fond de disette du fait des récoltes insuffisantes et des calamités. (Tremblements de terre, épidémies sur les hommes et les animaux). Des pluies torrentielles entraînant de grands retards dans les cultures seront un des signes précurseurs de cette révolution. » « J’avertirai Mes amis par des signes de la nature. Je les préviendrai. » « La guerre civile et les épidémies feront beaucoup de victimes surtout dans les grandes villes. » « Les ennemis se battront entre eux ! »
Dans un second temps :
La France sera envahie jusqu’au diocèse qui commence la Bretagne. (…)
La deuxième crise mettra le comble à toute chose, et du peuple, n’échappera que celui qui trouvera un refuge obscur. (…) Les hommes de pouvoir, après avoir livré le royaume au sang, s’assembleront dans un lieu de paix et formeront des projets définitifs et décisifs. Ils chercheront un sauveur pour le placer sur le trône de France. (…) Retirés là dans le secret, ils disposeront leur roi, celui qui est contre les desseins de la Providence. Ils décideront réellement, et rien ne pourra les en détourner, de faire monter le coupable sur un trône qui ne lui appartiendra jamais. (…) Il n’y aura de sauvé que ce que Dieu a promis de protéger.
La terre aura reçu la mer immense du sang chrétien, mêlé à celui de beaucoup de ces étrangers qui seront entrés dans cette patrie pour s’unir à ceux qui dévastent tout et répandent la ruine la plus complète.
A cette époque, le peuple français n’ignorera plus son malheur. Il n’aura même plus son regret d’avoir livré son pays à l’emprise barbare… Dans leur plus grande partie, les français ne seront plus. (…) Il n’y a pas loin à attendre l’heure qui marquera le renversement et le fatal châtiment de la France ou plutôt l’heure de cette grande révolution universelle. Le commencement en sortira d’abord de la France : c’est elle qui la première marchera à l’abîme et, aussi, à la résurrection. »