Consécration de la France à la Sainte Vierge

Madame Elisabeth 1764-1794

Le texte de cette consécration est attribué à Madame Elisabeth, la soeur de Louis XVI. Pendant la Révolution, elle choisit de rester aux côtés de la famille royale. Elle est emprisonnée avec la reine Marie-Antoinette à la Tour du Temple et guillotinée  le 10 mai 1794 ; elle venait d’avoir 30 ans. Elle composa, dans ces temps tragiques, une prière consacrant la France au Coeur Immaculé de Marie.

« Ô Vierge sainte ! Vous avez toujours si spécialement protégé la France, Tant de monuments nous attestent combien elle vous a toujours été chère ! Et à présent qu’elle est malheureuse, et plus malheureuse que jamais, Elle semble vous être devenue étrangère !

Il est vrai qu’elle est bien coupable, Mais tant d’autres fois, elle le fut aussi et vous lui obtîntes son pardon. D’où vient donc qu’aujourd’hui vous ne parlez plus en sa faveur ? Car si vous disiez seulement à votre Divin Fils : « Ils sont accablés de maux », bientôt nous cesserions de l’être…

Qu’attendez-vous donc, ô Vierge sainte ? Qu’attendez-vous pour faire changer notre malheureux sort ?

Ah ! Dieu veut peut-être qu’il soit renouvelé par nous, le voeu que fit un de nos rois pour vous consacrer la France !

Eh bien ! Ô Marie, ô très Sainte Mère de Jésus-Christ, nous vous la vouons, nous vous la consacrons à nouveau !

Si cet acte particulier pouvait être le prélude d’un renouvellement plus solennel et public… Ou si plutôt elle pouvait retentir depuis le trône jusqu’aux extrémités du royaume, cette parole qui lui a attiré tant de bénédictions. Vierge sainte, nous nous vouons tous à vous, mais le désir que nous en avons ne peut-il pas y suppléer ?

Mais les liens sacrés qui nous unissent à tous les habitants de ce royaume comme à nos frères, mais la charité qui étend nos vues et dilate nos coeurs pour les comprendre tous dans notre offrande, ne peut-elle pas donner à une consécration particulière le mérite de l’efficacité d’une consécration générale ?

Nous vous en prions, ô Vierge sainte, nous vous en conjurons, nous l’espérons et, dans cette confiance, nous vous offrons notre roi, notre reine et sa famille, nous vous offrons nos princes, nous vous offrons nos armées et ceux qui les commandent, nous vous offrons nos magistrats, nous vous offrons toutes les conditions et tous les états, nous vous offrons surtout ceux qui sont chargés du maintien de la religion et des moeurs.

Enfin, nous vous rendons la France toute entière. Reprenez, ô Vierge sainte, vos premiers droits sur elle, rendez-lui la Foi, rendez-lui votre ancienne protection, rendez-lui la paix. Rendez-lui, rendez-lui Jésus-Christ qu’elle semble avoir perdu.

Enfin que ce royaume, de nouveau adopté par vous, redevienne tout entier le royaume de Jésus-Christ. Ainsi soi-t-il.

Texte repris du site : madameelisabeth.fr/

Prophétie de Jean de Vatiguerro

Tirée du Mirabilis Liber.

Prophétie de Jean de Vatiguerro (1227) moine cistercien de Heisterbach, près de Bonn. Source : Mirabilis Liber.

Nous ne savons que trop peu de choses sur Jean de Vatiguerro. La prophétie est tirée du Mirabilis Liber. Si elle parait en cohérence avec d’autres prophéties plus récentes, rien ne permet d’étayer son authenticité, ni même l’historicité de la figure de l’écrivain. Il est donc prudent de manier cet écrit avec circonspection. Le lecteur se fera sa propre opinion.

« J’ai toujours gardé le silence et je suis resté muet ; mais maintenant je veux parler, à cause des événements prodigieux que j’ai appris, que j’ai soigneusement recueillis, parcourant, pour pouvoir parler avec plus de certitude, diverses parties du monde, tant en deçà qu’au-delà de la mer, feuilletant de nombreux volumes, tant des livres saints que des philosophes, des poètes, des docteurs et des interprètes les plus fameux de l’Écriture. Dans ces recherches diverses, j’ai étanché la soif de connaissance qui me dévorait et j’ai rassemblé suffisamment de matériaux sur les événements étonnants qui arriveront dans le monde jusqu’à sa fin, et surtout dans certaines parties des Gaules.

Quelques personnes, pendant que j’étais en Chaldée, à Phéboch, près du mont Cobar, m’ont exposé dans toute leur véracité, les faits relatifs à l’an 1500. Trois docteurs et plusieurs autres professeurs en théologie, avec qui je m’entretenais de révélations chaldéennes, m’ont confirmé ce qui va suivre…

[…]

L’an du Seigneur 1503 de grands maux se prépareront dans l’avenir : à cette époque se trameront des séditions, des conspirations horribles qui, dans ces années, ne produiront plus toutes leur effet ; car quelques-unes ne devront éclater que plus tard.

Vers l’an du Seigneur 1504 ou au-delà, le prince le plus grand et le plus auguste roi de tout l’Occident sera mis en fuite et éconduit dans un combat étonnant, et presque toute sa noble armée sera tuée d’une manière surprenante ; il y aura surtout une défaite honteuse, une ruine lamentable et un massacre de beaucoup de grands et puissants seigneurs.

C’est pourquoi le commerce sera anéanti ; bien plus, avant que la paix soit établie entre les Français, le premier événement, tel qu’il a été dit ou encore pire, arrivera honteusement et étonnamment par plusieurs fois.

Dans une de ces épreuves, le très noble prince sera mis en captivité par ses ennemis à la suite d’un événement lamentable, et il s’affligera douloureusement à cause des siens.

L’aigle volera par le monde et soumettra plusieurs nations vers l’an du Seigneur 1507 ou au-delà ; il sera couronné de trois diadèmes en signe de victoire et de valeur.

Ensuite il rentrera dans son nid, d’où il ne sortira plus que pour s’élever glorieusement vers le ciel.

Les petits se feront mutuellement la guerre et s’arracheront l’un à l’autre leur proie ; alors dans l’Occident redoublement de maux et de douleurs.

En l’an du seigneur 1510 ou au-delà, éclatera une horrible sédition à cause du roi des Français prisonnier.

Presque la majeure partie de l’Occident sera détruite par les ennemis ; c’est pourquoi on ressentira en plusieurs lieux des tremblements de terre extraordinaire et violents.

Et la gloire des Français se convertira en opprobre et en confusion ; car le lys sera privé et dépouillé de sa noble couronne et on la donnera à un autre à qui elle n’appartient pas et il sera humilié jusqu’à la confusion.

Et plusieurs diront : la paix, la paix, la paix, et il n’y aura point de paix et alors paraîtront à découvert des séditions judiciaires, des conspirations, des confédérations inouïes de cités plébéiennes, et il y aura dans le monde une si grande désunion que personne ne saurait en aucune manière s’en faire une idée.

Le royaume des Français sera envahi de toutes parts et presque détruit et anéanti, parce que les administrateurs de ce royaume seront si aveuglés qu’ils ne pourront trouver un défenseur, et la main et la colère de Dieu s’appesantiront furieusement sur les Français et contre tous les grands et les puissants de tout ledit royaume. Les cités les plus fortes et les plus puissantes seront prises, et l’on se livrera des batailles.

Il apparaîtra dans les corps célestes des signes nombreux et frappants qui annonceront les événements prédits et beaucoup d’autres qui doivent les suivre.

Et, comme par la volonté divine, l’état du monde sera bientôt changé, par elle aussi, les serviteurs remplis de ruse, d’orgueil ou de fureur se révolteront contre leurs maîtres.

Et presque tous les nobles, sans exception, seront mis à mort, cruellement chassés et dépouillés de leurs dignités et de leurs pouvoirs.

Parce que le peuple se fera un roi d’après son pur caprice.

Et l’on ne pourra rien obtenir du peuple ; au contraire, il y aura une surprenante et cruelle défaite et tuerie de rois, de ducs et de barons.

Et toute la terre sera saccagée et pillée par des brigands et des voleurs, qui se multiplieront et prévaudront ; ils ravageront particulièrement tout le pays de France.

Et ces choses arriveront vers l’an du Seigneur 1518 ou un peu après. Une année déterminera l’autre.

Plusieurs villes éprouveront des commotions et feront de nouvelles constitutions à cause desquelles elles s’isoleront et régneront dans leurs limites ; mais elles resteront dans la désolation ; les camps les plus fortifiés seront pris, pillés et détruits, et beaucoup de veuves seront privées de leurs enfants.

Qu’un chacun se garde de son voisin, car les hommes seront victimes de leurs voisins qui les dépouilleront par d’affreux brigandages et les mettront à mort.

Personnes ne tiendra sa parole, mais on se trompera et l’on se trahira l’un l’autre. On ne cherchera plus le bien de l’État, il n’en sera plus question, ce sera le règne de la partialité et de l’égoïsme.

Alors la vengeance divine s’appesantira généralement et spécialement sur tous les hommes, elle sera évidente et manifeste.

[…]

L’Église universelle et le monde entier gémiront sur la prise, la spoliation et la dévastation de la plus illustre et de la plus fameuse cité, capitale et maîtresse de tout le royaume des Français.

Le chef suprême de l’Église changera de résidence, et ce sera un bonheur pour lui, ainsi que pour ses frères qui seront avec lui, s’ils peuvent trouver un lieu de refuge où chacun puisse avec les siens manger seulement le pain de la douleur dans cette vallée de larmes.

Car toute la malice des hommes se tournera contre l’Église universelle, et par le fait, elle sera sans défenseur pendant vingt-cinq mois et plus, parce que pendant vingt-cinq mois il n’y aura ni pape, ni empereur à Rome, ni régent en France.

Tous les éléments seront altérés, parce qu’il est nécessaire que tout l’état du siècle soit changé, en effet, la terre, saisie de crainte, éprouvera en plusieurs lieux des secousses effrayantes et engloutira tous les vivants, nombres de villes, de forteresses et de châteaux-forts s’écrouleront et seront renversés à cause du tremblement de terre.

Les productions de la terre diminueront, tantôt les plantes manqueront d’humidité et tantôt les semences pourriront dans les champs et les germes qui s’élèveront ne donneront pas de fruits.

La mer mugira et s’élèvera contre le monde et elle engloutira plusieurs navires et leurs équipages.

L’air sera infecté et corrompu à cause de la malice et de l’iniquité des hommes.

On verra dans le ciel des signes nombreux et très surprenants, le soleil sera obscurci et il paraîtra couleur de sang aux yeux de plusieurs personnes. On verra une fois, pendant environ quatre heures, deux lunes en même temps, auprès d’elles apparaîtront plusieurs choses étonnantes et dignes d’admiration. Des étoiles se choqueront, ce qui sera le signal de la destruction et du massacre de presque tous les hommes.

[…]

Feux en Australie fin 2019. (Photo par SAEED KHAN / AFP)

Le cours naturel de l’air sera presque totalement changé et perverti à cause des maladies pestilentielles. Les hommes aussi bien que les animaux seront frappés de diverses infirmités et de morts subite, il y aura une peste inénarrable, il y aura une étonnante et cruelle famine qui sera si grande et telle par tout l’Univers et surtout dans les régions de l’Occident, que depuis le commencement du monde, jamais on n’aura entendu parler d’une semblable.

Mais après que l’Univers entier aura été en proie à des tribulations et à des misères si grandes et si nombreuses, pour que les créatures de Dieu ne restent pas entièrement sans expérience, il sera élu par la volonté de Dieu un pape parmi ceux qui auront échappé aux persécutions de l’Église, et ce sera un homme très saint et doué de toute perfection et il sera couronné par les saints anges et placé sur le Saint Siège par ses frères qui avec lui auront survécu aux persécutions de l’Église et à l’exil.

Ce pape reformera tout l’Univers par sa sainteté et il ramènera à l’ancienne manière de vivre, conformément aux disciples de Christ, tous les ecclésiastiques.

Et tous le respecteront à cause de ses éminentes vertus, il prêchera nu-pieds et ne craindra pas la puissance des princes. Aussi il en ramènera plusieurs au Saint Siège en les tirant de leurs erreurs et de leur vie criminelle.

Il convertira presque tous les infidèles, mais principalement les Juifs.

Ce pape aura avec lui un empereur, homme très vertueux, qui sera des restes du sang très saint des rois de France. Ce prince lui sera en aide et lui obéira en tout pour réformer l’univers. Et sous ce pape et cet empereur, l’univers sera réformé, parce que la colère de Dieu s’apaisera.

Ainsi il n’y aura plus qu’une loi, une foi, un baptême, une manière de vivre. Tous les hommes auront les mêmes sentiments et s’aimeront les uns les autres, et la paix durera pendant de longues années.

Mais après que le siècle aura été réformé, il paraîtra de nouveau plusieurs signes dans le ciel, et la malice des hommes se réveillera. Ils retourneront à leurs anciennes iniquités et à leur détestable méchanceté, et leurs crimes seront pires que les premiers. C’est pourquoi Dieu amènera et avancera la fin du monde.

J’ai dit, c’est fini. »

Repris de : Forum arche de Marie.

Les prophéties de Marie-Julie Jahenny.

Carte de l’invasion réalisée par le Marquis de La Franquerie et le Général Weygand,
selon les indication de Marie-Julie et du père Pel.

Diverses prophéties de Marie-Julie.

En la terre d’Amiens, la Mère de Dieu est sur le point de se fixer un nouveau séjour, pour y venir avec l’Enfant Jésus dans ses bras maternels, et prévenir le peuple, mélangé comme partout.

« L’axe du commerce, la confiance », étant brisé par la corruption et les scandales financiers, l’économie va à la faillite.

L’insécurité dans les villes est encore accentuée par l’ouverture inconsidérée des frontières, la dissolution de l’identité religieuse et nationale, la pullulation de faux sauveurs, « impies coureurs », de sectes sataniques faisant du porte à porte pour inciter les bons chrétiens au reniement, « prédicateurs infernaux », faux prophètes, faux christs.

La déchristianisation planifiée et massive, le rejet de la doctrine morale Catholique, l’influence grandissante de l’Islam « La France deviendra mahomète, niant la divinité du Christ », du spiritisme et des cultes lucifériens seront autant de signes de cette « gangrène » spirituelle. Cette désintégration ne se sera pas faite spontanément, mais sera orchestrée par des sociétés secrètes et des groupes d’influence dans tous les milieux, sous le masque de l’amour de l’Homme. Ils seront acharnés à la dissolution de la civilisation chrétienne, par la corruption, « les mauvais livres », l’imposture ou la peur, élaborant des lois contraires à la Loi divine « les lois impies », séduisant ceux-là mêmes qui auraient dû la défendre, les aveuglant au point de les amener à persécuter ceux qu’ils devraient aimer.

Ils attendent l’heure où le mal sera à son comble, l’heure où les justes seront chassés de leur emploi ; l’heure où la foi ne sera apparemment que faiblesse dégénérée ; l’heure où le peuple ne sera gouverné que par des hommes qui par leur vie abominable, auront pratiquement renié le Sauveur. Ils ont déjà la corde en main, ceux qui vont conduire des milliers de Français à la mort la plus affreuse. 

La France deviendra le repaire d’un grand nombre d’étrangers qui écouteront si l’horloge de la sentence ne va pas bientôt sonner. Et elle va sonner le jour où elle entrera dans son déclin. D’abord en France, puis ailleurs. Il ne sera plus possible de renvoyer ces étrangers qui mélangeront la poussière de leurs royaumes à la terre de la France. Ils auront l’orgueilleuse ambition d’arracher les restes des trésors, l’honneur et la dignité de la France.

Une loi étendue sur la terre de ce royaume (la France) va remporter la victoire. Pas une seule contrée n’échappera à cette loi infâmeEn beaucoup de lieux où l’on enseigne la religion, il y aura des révoltes contre le passage de cette loi de l’Enfer.

(…) Le gouvernement cherchera et trouvera des surveillants. (…) Non seulement les enfants seront surveillés, mais aucune famille n’aura droit à la moindre réclamation en cas de nécessité ou d’impossibilité. (…) Ce sera la ruine pour beaucoup de famille. (…) Les tribunaux de justice seront changés en tribunaux d’injustice. (…) Dès que la France entière sera sous cette loi, il ne faudra qu’une semaine avant la guerre à l’Eglise et au peuple. Je comprend le tout en trois mois, avant que n’arrive le grand éclat ; ce que j’appellerai la guerre de sang. 

Cette loi infâme sortira avec un grand nombre d’autres. Personne ne pourra s’y soustraire, ou bien la mort au fond des prisons. Cette loi marchera sur tout ce qui est le plus sacré. Le 20 avril 1882.

Le feu du Ciel tombera sur Sodome et principalement sur cette salle de l’enfer, où se fabriquent les mauvaises lois ; elle sera engloutie et à sa place, sera comme une immense carrière de laquelle, jusqu’à la fin du monde, on ne pourra s’approcher sans un frémissement d’horreur.

Le prochain commencement de la mortelle crise révolutionnaire durera quatre semaines, ni un jour de plus, ni un jour de moins, mais l’étendue en sera immense. Le nombre de ceux appelés « meurtriers du peuple » sera d’une immensité inconcevable.

Lors de cette heure terrible, les étrangers, dont le désir est rempli d’une violence qui ne se possède pas, seront maîtres en France. Dès la nouvelle du fatal événement, leurs oreilles ne seront pas sourdes ! Pendant cette lutte première, en toute l’étendue de la France, il y aura liberté pour tout. Il n’y aura plus de captifs retenus pour crimes.

Tous les ouvriers, dont l’emploi fournissait chaque jour une occupation qui les empêchait de se livrer au mal. Les desseins de ceux qui dirigent la France ont résolu d’enlever à l’ouvrier tout travail, tout emploi. Mes enfants, il ne va plus y avoir de repos. Nuit et jour, les coureurs (les agitateurs) se livrent au mal : l’incendie, l’affreux assassinat. Ils vont user de la poudre violente qui réduit en lambeaux les murs les plus solides bâtis sur la terre. Le 23 novembre 1882.

La Flamme du Saint Esprit dit : Beaucoup de « coureurs » appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour (ceci entraîne une insécurité croissante). Les petites villes, comme les grandes, seront bientôt perdues par des groupes d’ouvriers qui n’ont ni asile ni refuge. Ils s’étendront partout, surtout que l’heure où ils pourront se rassasier ne tardera pas à sonner. 

Les cris de désespoir et d’alarme monteront jusqu’au Ciel. Les mois du Sacré-Cœur (juin) et de Mon Sang (juillet), ce sera le signal des châtiments, guerre civile. « Quand le gouvernement verra ces bouleversements, il fera comme l’oiseau, il s’envolera et passera dans un autre pays et la France se verra libre dans sa révolution. C’est à ce moment qu’il faudra fuir Paris. » Le 27 avril 1877.

« Les militaires seront éloignés de France, (dans l’Est et les terres arabes) et les forces de l’ordre seront réduites. » Ils vont faire expulser de France les soldats français. Une grande partie va retomber dans ces lieux où ils ont tant soufferts, où ils ont été réduits à la misère. C’est après les avoir tous évadés de France que la lutte jettera son éclair. La France n’aura point d’appui. Personne pour la défendre : toutes les troupes, qui ont la garde du royaume, seront exilées. La révolte sera au Centre (Paris) de la France. Tout sera consommé. »

Elle (la France) sera envahie par des peuples étrangers sans cœur et sans pitié. Ils déchireront ses enfants, abattront ses enceintes.

C’est pendant cette période troublée, que seront promulguées des lois infâmes, visant entre autres à établir une mainmise du pouvoir sur la religion, asservissant le clergé au pouvoir révolutionnaire, persécutant toute opposition, coupant tout lien hiérarchique avec Rome. Des révolutionnaires instaureront la mise en place d’un pouvoir totalitaire avec son régime de justice expéditive des opposants, de surveillance, de dénonciations, etc. ceci sur fond de disette du fait des récoltes insuffisantes et des calamités. (Tremblements de terre, épidémies sur les hommes et les animaux). Des pluies torrentielles entraînant de grands retards dans les cultures seront un des signes précurseurs de cette révolution. » « J’avertirai Mes amis par des signes de la nature. Je les préviendrai. » « La guerre civile et les épidémies feront beaucoup de victimes surtout dans les grandes villes. » « Les ennemis se battront entre eux ! »

Dans un second temps :

La France sera envahie jusqu’au diocèse qui commence la Bretagne. (…)

La deuxième crise mettra le comble à toute chose, et du peuple, n’échappera que celui qui trouvera un refuge obscur. (…) Les hommes de pouvoir, après avoir livré le royaume au sang, s’assembleront dans un lieu de paix et formeront des projets définitifs et décisifs. Ils chercheront un sauveur pour le placer sur le trône de France. (…) Retirés là dans le secret, ils disposeront leur roi, celui qui est contre les desseins de la Providence. Ils décideront réellement, et rien ne pourra les en détourner, de faire monter le coupable sur un trône qui ne lui appartiendra jamais. (…) Il n’y aura de sauvé que ce que Dieu a promis de protéger.

La terre aura reçu la mer immense du sang chrétien, mêlé à celui de beaucoup de ces étrangers qui seront entrés dans cette patrie pour s’unir à ceux qui dévastent tout et répandent la ruine la plus complète.

A cette époque, le peuple français n’ignorera plus son malheur. Il n’aura même plus son regret d’avoir livré son pays à l’emprise barbare… Dans leur plus grande partie, les français ne seront plus. (…) Il n’y a pas loin à attendre l’heure qui marquera le renversement et le fatal châtiment de la France ou plutôt l’heure de cette grande révolution universelle. Le commencement en sortira d’abord de la France : c’est elle qui la première marchera à l’abîme et, aussi, à la résurrection. »

Source : Prophéties de la Fraudais, par l’abbé Roberdel.

La Vierge Marie dans l’histoire de France.

Regnum Galliae, Regnum Mariae / le Royaume de France est le Royaume de Marie.

La Vierge Marie tient une place prépondérante dans la foi des Français. Pour preuve la quantité d’églises, cathédrales, basiliques, sanctuaires, chapelles qui lui sont dédiées. Marie aime la France et y vient très régulièrement. Le nombre de lieux de ses apparitions est significatif. Elle aime répondre aux prières, supplications et processions de ceux qui l’invoquent avec amour.

Discours du Saint Pape Jean XXIII le 19 février 1959 à St-Louis-des-Français, à Rome.

« Ces apparitions si remarquables de Marie, au milieu du XIXe siècle, demeurent un titre particulier d’honneur pour la France, patrie bénie de saints et de héros, où l’histoire du christianisme a inscrit des pages glorieuses et inoubliables. Dans l’ordre de la Providence, chaque nation a une mission, et il suffit parfois d’une devise pour la qualifier. Or quand on dit : « Regnum Galliae, regnum Mariae », on énonce de façon parfaite le témoignage d’honneur et d’amour des fils et des nombreux descendants de Clovis. »

Apparitions mariales en France reconnues :

  • Notre Dame du Laus (hautes Alpes) de mai  jusqu’en 1718, à Benoite Rencurel. La Vierge apparait à la bergère plus de 600x
  • La Salette Falavaux (Isère) le 19 septembre 1846 à Mélanie Calvat et Maximin Giraud. La Vierge annonce de graves événements jusqu’à la fin des temps, c’est le secret de la Salette.
  • A Lourdes (Hautes Pyrénées), du au 16 juillet 1858 à Bernadette Soubirous. La Vierge apparait à 18 reprises et lui demande prières et pénitence. La source qu’elle fit jaillir purifiera les pélerins.
  • A Pontmain (Mayenne), le 17 janvier 1871 à Eugène Barbedette, son frère Joseph et Françoise Richer. La Vierge se montre à plusieurs enfants, dans le ciel il est écrit « mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher. »
  • Autres apparitions officielles à l’étranger : Fatima (Portugal) du 13 mai au 13 octobre 1917 ; Akita (Japon) 3 messages ( au ) et 101 lacrimations ( au )

Autres apparitions n’ayant pas un caractère officiel mais dont le culte et l’organisation de pèlerinages ont été autorisés.

  • Notre-Dame de l’Osier (Isère)  le 19 septembre 1657 à Pierre Port-Combet, succède au « miracle de l’Osier » le 25 mars 1649, reconnu après enquête canonique.
  • A Querrien (Cotes d’Armor) à Jeanne Courtel en 1652. Le culte est autorisé par Mgr Denis de La Barde (la même année), et une chapelle est construite.
  • Dans la chapelle de la rue du Bac (Paris), les 19 juillet et à sainte Catherine Labouré. C’est la médaille miraculeuse.
  • Tout au long de 1876, Notre-Dame de Pellevoisin (Indre) apparaît quinze fois à Estelle Faguette, lui accorde la guérison et lui confie le Scapulaire du Sacré-Cœur. « Depuis longtemps, les trésors de mon fils sont ouverts ; que les Français prient… »
  • A L’Île-Bouchard (Indre-et-Loire), en la Vierge apparaît à 9 reprises à Jacqueline Aubry, Jeanne Aubry et Nicole Robin. Mgr André Vingt-Trois en 2001 autorise officiellement le culte à « Notre-Dame de la Prière ». « Priez pour la France qui en a grand besoin… pour la France qui, ces jours-ci est en grand danger. » (Risque de prise de contrôle du communisme en France.)
  • Autres apparitions non-officielles à l’étranger : ND de Guadalupe à Mexico en en 1531

Apparitions non reconnues :

  • Lors de la bataille de la Marne (1914), une apparition mariale aurait repoussé l’invasion allemande en clouant sur place les soldats, selon le témoignage de soldats allemands faits prisonniers. L’évêque n’en ayant pas fait mention.
  • Autres apparitions non-reconnues à l’étranger : A San Sebastián de Garabandal en Espagne de 1961 à 1965, des apparitions mariales sont rapportées avoir eu lieu auprès de 4 jeunes filles ; La Vierge Marie serait apparue à partir du à des jeunes gens de Međugorje, petit village de Bosnie-Herzégovine.

Louis XIII a consacré le royaume de France à Marie le 10 février 1638. Il instaura également le 15 août (N.D. de l’Assomption) comme fête nationale.

“Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de Nous avoir donné l’esprit qu’Il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin spécial de Notre Personne et de Notre Etat que Nous ne pouvons considérer le bonheur de Notre Règne sans y voir autant d’effets merveilleux de Sa bonté que d’accidents qui Nous pouvaient perdre. Lorsque Nous sommes entré au Gouvernement de cette couronne, la faiblesse de Notre âge donna sujet à quelque mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de Notre cause, que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. (…) Tant de grâces si évidentes font que, pour n’en différer la reconnaissance, sans la paix qui Nous viendra sans doute de la même main dont Nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur, Nous avons cru être obligé, Nous prosternant aux pieds de Sa Majesté divine que Nous adorons en trois Personnes, et à ceux de la Vierge, Nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous, et à ce Fils par Sa Mère élevée jusqu’à Lui, en la protection de laquelle Nous mettons particulièrement : Notre personne, Notre Etat, Notre Couronne et tous nos sujets – pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité par Son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et son exemple. Nos mains n’étant pas assez pures pour présenter Nos offrandes à la pureté même, Nous croyons que celles qui ont été dignes de la porter, les rendront hosties agréables ; et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ses bienfaits, Elle le soit de Nos actions de grâces. A ces causes, Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la Très Sainte et Très Glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de Notre Royaume, nous lui consacrons Notre personne, Notre Etat, Notre Couronne et Nos sujets : la suppliant de Nous vouloir inspirer une si sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte pas des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre (…)

France réveille-toi !

Mets-toi à genoux, car je t’aime !

Auteur : Axelle

Editeur : Parvis, édité en 2015.

Recueil des enseignements et prophéties, reçues depuis 15 ans par charisme de prophétie, concernant la situation spirituelle de la France, les desseins de Dieu pour le pays, etc.


Livre de révélations prophétiques du Christ à Axelle de 2000 à 2015 concernant l’indispensable réveil spirituel que les Français sont appelés à faire.

Français tend l’oreille, Dieu te parle.

Jésus a une prédilection pour la France et les Français et Il le montre tout au long de ce vibrant appel. Malheureusement, peu écoutent…


« Transmets à mes enfants de France les paroles que je t’ai dictées. Ceux qui les accueilleront et en feront bon usage en suivant mes recommandations serviront mon plan pour le relèvement de votre pays.

La France est chère à mon coeur, car elle est la terre où j’ai souvent posé le pied, attiré par l’amour si vif de ses enfants. La France m’est chère, aussi, car elle est le jardin de ma Mère qui prend tant de plaisir dans l’accueil si plein de foi de ses petits.

La France est en grande souffrance, aussi la prière qui s’élève des coeurs est importante, car c’est par leurs lamentations ferventes et leurs cris de douleur, emplis de confiance
en mon action de salut… que je lui ouvrirai mon coeur à nouveau, au temps de sa plus grande désolation.

Toi, sans rien retrancher, transmets, ainsi tu auras accomplis ta part. Je te bénis, moi, ton Seigneur et ton Dieu, garde ma paix ! »

Le Sacré-Coeur et la France.

Le Sacré-Coeur de Jésus

En 1698, sainte Marguerite-Marie Alacoque, à Paray-le-Monial, reçoit un message de demande par le Sacré-Coeur de Jésus qui lui apparait. Cette demande, en quatre points, est adressée au roi de France, Louis XIV.

  1. Instituer la fête du Sacré-Coeur. Celle-ci le sera en 1765.
  2. Eriger un sanctuaire dédié au Sacré-Coeur. Ça sera l’édification de la basilique de Montmartre.
  3. Consacrer la France au Sacré-Coeur. Consécration qui n’est pas encore faite.
  4. Apposer le Sacré-Coeur sur l’emblème national. Apposition qui n’est pas encore faite.

Le Christ lui aurait dit « fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur (le roi) que, comme sa naissance (temporelle) a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance (Louis XIV fut l’enfant du miracle), de même il obtiendra sa naissance de grâce et gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, de celui des grands de la terre. (…) Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour le rendre victorieux de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds les têtes orgueilleuses et superbes, afin de le rendre triomphant de tous les ennemis de la sainte Eglise. »

Le 17 juin 1689 : « faire construire un édifice où sera la tableau de ce Divin Coeur pour y recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour. Dans cet édifice le chef de la nation française reconnaîtra l’empire du Divin Coeur sur lui-même et la nation, il proclamera sa royauté, se dira lieutenant du Christ.« 

Mal conseillé ou mal informé, Louis XIV n’a jamais accédé à cette demande. La Révolution éclata un siècle plus tard, jour pour jour.

Jésus résuma à ste Marguerite-Marie les conséquences du culte public au Sacré-Coeur : « Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon Divin Coeur.« 


« Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes, jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart qu’ingratitude. »

Jésus à Marguerite-Marie, en lui montrant son coeur, en juin 1675

LA PRATIQUE DE L’HEURE SAINTE.

Marguerite-Marie établit la pratique de l’Heure Sainte, qui pour elle consiste à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu’à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu’avait supportée le Christ, quand il fut abandonné à son agonie par ses Apôtres au Gethsémani, puis à recevoir le lendemain la Communion.


LA PRATIQUE DE LA DEVOTION DES 9 PREMIERS VENDREDI DU MOIS.

La pratique de la dévotion des neuf premiers vendredis du mois (le premier vendredi du mois, neuf mois d’affilée) tient son origine de la « grande promesse de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque » :

« Je te promets, dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois consécutifs, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré à ce dernier moment. »

La dévotion des premiers vendredis du mois est censée apporter les fruits spirituels relatifs aux 12 promesses suivantes de Jésus-Christ :

  1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état.
  2. Je mettrai la paix dans leur famille.
  3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.
  4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
  5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
  6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.
  7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.
  8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.
  9. Je bénirai moi-même les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.
  10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
  11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, où il ne sera jamais effacé.
  12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs Sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure.
Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes.

A L’ORIGINE DE LA CONSTRUCTION DE LA BASILIQUE, UN « VŒU NATIONAL »

Le contexte : 1870, la guerre éclate entre la France et l’Allemagne.

Le Concile qui se tenait au Vatican est interrompu et le pape, qui n’est plus protégé par les troupes françaises, se considère prisonnier dans la cité du Vatican ! En France, c’est la défaite militaire et l’occupation d’une partie du pays par les troupes allemandes.

La démarche de Messieurs Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury est spirituelle. Ils font vœu de construire une Eglise consacrée au Cœur du Christ « en réparation » (c’est-à-dire en pénitence pour les infidélités et les péchés commis) car pour eux, les malheurs de la France proviennent de causes spirituelles plutôt que politiques.

Fin 1872 : Le Cardinal Guibert, archevêque de Paris, approuve ce vœu et choisit Montmartre.

Fin 1873 : Il obtient de l’Assemblée Nationale une loi qui déclare d’utilité publique la Basilique, permettant ainsi que le terrain soit affecté à la construction d’une église.

A cette époque, la construction d’une Basilique dédiée au Cœur du Christ contraste avec la série de Basiliques dédiées à Marie construites durant la même période : Lourdes, Notre-Dame de Fourvière à Lyon, Notre-Dame de la Garde à Marseille…

Les travaux sont financés par des collectes de dons dans la France entière – souvent des offrandes modestes – dont les noms des donateurs sont gravés dans la pierre.

18 janvier 1872 : approbation du Vœu par le Cardinal GUIBERT, archevêque de Paris, qui a soin de lui conserver un caractère purement religieux.

16 juin 1875 : pose de la première.

1er août 1885 : début de l’adoration eucharistique continue, qui n’a jamais cessé depuis.

16 octobre 1919 : consécration de la basilique par le Cardinal AMETTE, archevêque de Paris, et sous la présidence du Cardinal VICO, légat du Pape Benoît XV.

LE TEXTE DU VŒU PLACÉ DANS LA BASILIQUE EST LE SUIVANT :

« En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore.

En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l’Eglise et du Saint Siège, et contre la personne sacrée du vicaire de Jésus Christ.

Nous nous humilions devant Dieu, et réunissant dans notre amour l’Eglise et notre patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés.

Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l’infinie miséricorde du Sacré Cœur de Notre Seigneur Jésus Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France nous promettons de contribuer à l’érection, à Paris, d’un sanctuaire dédié au Sacré Cœur de Jésus. »

Pour en savoir plus.

Déclaration de Papes, sur la vocation de la France.

Les papes des XXe et XXIe siècles

Déclaration du pape Etienne II à Pépin Le Bref en 756 :

« Au dessus de toutes les nations qui sont sous le ciel, votre peuple franc s’est montré le plus dévoué envers moi, Pierre, apôtre de Dieu ».


Urbain II, pape, prêche aux Français la première croisade le 27 novembre 1095 lors du concile de Clermont :

« Français qui m’écoutez, rappelez-vous les vertus de vos ancêtres. Plus qu’à toute autre nation, Dieu vous a donné la gloire des armes. C’est de vous, surtout, que Jérusalem attend le secours dont elle a besoin… Armez-vous du glaive des Macchabées et allez défendre la maison d’Israël, Dieu le veut ! » (…)

Je vous avertis et vous conjure non en mon nom mais au nom du Seigneur, vous les hérauts du Christ, d’engager par de fréquentes proclamations les Francs de tout rang, gens de pieds et chevaliers, pauvres et riches, à s’empresser de secourir les adorateurs du Christ et de chasser loin des régions soumises à notre foi la race impie des dévastateurs….. C’est le Christ qui l’ordonne… A tous ceux qui partiront là-bas… Une rémission immédiate de leurs péchés leur sera faite ; je l’accorde à tous ceux qui vont partir, investis par Dieu d’un si grand don… »


Le moine Guibert de Nogent (1055-1125) écrit une histoire de la première croisade qu’il intitule « Gesta Dei per Francos » :

« L’action de Dieu passe par les Francs »


Lettre du 21 octobre 1239, du pape Grégoire IX au roi de France Louis IX (saint Louis) :

« Dieu, auquel obéissent les légions célestes, ayant établi ici-bas des royaumes différents, suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvernements des missions spéciales pour l’accomplissement de Ses desseins.

Et comme autrefois Il préféra la tribu de Juda à celles des autres fils de Jacob et comme Il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi Il choisit la France, de préférence à toutes les autres nations de la terre, pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, la France est le Royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ.

De même qu’autrefois la tribu de Juda reçut d’en-haut une bénédiction toute spéciale parmi les autres fils du patriarche Jacob ; de même le Royaume de France est au-dessus de tous les autres peuples, couronné par Dieu lui-même de prérogatives extraordinaires. La tribu de Juda était la figure anticipée du Royaume de France.

La France, pour l’exaltation de la foi catholique affronte les combats du Seigneur en Orient et en Occident. Sous la conduite de ses illustres Monarques, elle abat les ennemis de la liberté de l’Église.

Un jour, par une disposition divine, elle arrache la Terre Sainte aux Infidèles ; un autre jour, elle ramène l’Empire de Constantinople à l’obéissance du Siège Romain.

De combien de périls le zèle de ses Monarques a délivré l’Église !

La perversité hérétique a-t-elle presque détruit la foi dans l’Albigeois, la France ne cessera de la combattre, jusqu’à ce qu’elle ait presque entièrement extirpé le mal et rendu à la foi son ancien empire.

Rien n’a pu lui faire perdre le dévouement à Dieu et à l’Église ; là l’Église a toujours conservé sa vigueur ; bien plus, pour les défendre, Rois et Peuples de France n’ont pas hésité à répandre leur sang et à se jeter dans de nombreux périls…

Nos prédécesseurs, les Pontifes romains, considérant la suite non interrompue de louables services, ont dans leurs besoins pressants recouru continuellement à la France ; la France, persuadée qu’il s’agissait non de la cause d’un homme mais de Dieu, n’a jamais refusé le secours demandé ; bien plus, prévenant la demande, on l’a vue venir d’elle-même prêter le secours de sa puissance à l’Église en détresse.

Aussi, nous est-il manifeste que le Rédempteur a choisi le béni Royaume de France comme l’exécuteur spécial de Ses divines volontés ; Il le porte suspendu autour de Ses reins, en guise de carquois ; Il en tire ordinairement ses flèches d’élection quand, avec l’arc, Il veut défendre la liberté de l’Église et de la Foi, broyer l’impiété et protéger la justice… »

Cette lettre a été rappelée par saint Pie X le 13 décembre 1908 lors de la béatification de Jeanne d’Arc, et reçue avec une sainte ferveur par un gouvernement anticlérical, réuni à la cathédrale pour l’occasion.


Saint Pie X, à Mgr Touchet, évêque d’Orléans, lors de la lecture du décret de béatification de Jeanne d’Arc, 13 décembre 1908.

« Vous direz aux Français qu’ils fassent trésor des testaments de saint Rémy, de Charlemagne et de saint Louis, ces testaments qui se résument dans les mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans : « Vive le Christ qui est Roi des Francs ! »


Prophétie de Saint Pie X sur la France – allocution du 29 novembre 1911

« Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux Fonts Baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation. Les mérites de tant de ses Fils qui prêchent la vérité de l’Évangile dans le monde presque entier et dont beaucoup l’ont scellée de leur sang, les prières de tant de Saints qui désirent ardemment avoir pour compagnons dans la Gloire Céleste les frères bien-aimés de leur patrie, la piété généreuse de tant de ses Fils, qui, sans s’arrêter à aucun sacrifice, pourvoient à la dignité du clergé et à la splendeur du culte catholique, et, par-dessus tout, les gémissements de tant de petits enfants qui, devant les Tabernacles répandent leur âme dans les expressions que Dieu même met sur leurs lèvres, appelleront certainement sur cette nation les miséricordes Divines. Les fautes ne resteront pas impunies, mais elle ne périra jamais, la Fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes. Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas très éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une Lumière Céleste et entendra une voix qui lui répètera : « Ma Fille, pourquoi Me persécutes-tu ? ». Et, sur sa réponse : « Qui es-tu, Seigneur ? », la voix répliquera : « Je suis Jésus, que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même ». Et elle, tremblante, étonnée, dira : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? ». Et Lui : « Lève-toi, lave-toi des souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille Aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et devant les rois de la Terre »


Pie XI, extrait de la Lettre apostolique proclamant Notre-Dame de l’Assomption patronne principale de la France, Rome, 2 mars 1922.

« Les pontifes romains nos prédécesseurs ont toujours, au cours des siècles, comblé de marques particulières de leur paternelle affection la France, justement appelée la fille aînée de l’Eglise. […]

Il est certain, selon un ancien adage, que le Royaume de France a été appelé le Royaume de Marie, et cela à juste titre.

Car depuis les premiers siècles de l’Eglise jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et ont contribué à promouvoir et amplifier à travers la France le culte de la Vierge Marie de Dieu. A Paris, dans la très célèbre université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIII° siècle, la Vierge a été proclamée conçue sans péché. […]

La Vierge-Mère en personne, trésorière de toutes grâces de Dieu, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français. »


Cardinal Pacelli (futur Pie XII), 13 juillet 1937, extrait du discours prononcé à Notre-Dame de Paris.

« A la France d’aujourd’hui, qui l’interroge, la France d’autrefois va répondre en donnant à cette hérédité son vrai nom : la vocation. Car, mes frères, les peuples, comme les individus, ont leur vocation providentielle ; comme les individus, ils sont prospères ou misérables, ils rayonnent ou demeurent obscurément stériles, selon qu’ils sont dociles ou rebelles à leur vocation.

Fouillant de son regard d’aigle le mystère de l’histoire universelle et de ses déconcertantes vicissitudes, le grand évêque de Meaux écrivait (Bossuet, Discours sur l’histoire universelle, 3° partie, chap. 8) : « Souvenez-vous que ce long enchaînement des causes particulières, qui font et qui défont les empires, dépend des ordres secrets de la Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; Il a tous les cœurs en sa main, tantôt Il retient les passions, tantôt Il leur lâche la bride, et par là Il remue tout le genre humain. […] C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune ; ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous couvrons notre ignorance. […] Une lumière resplendissante ne cesse de répandre sa clarté sur toute l’histoire de votre peuple ; cette lumière qui, même aux heures les plus obscures, n’a jamais connu de déclin, jamais subi d’éclipse, c’est toute la suite ininterrompue de saints et de héros qui, de la terre de France, sont montés vers le ciel. »


Jean-Paul II, 1er juin 1980, extrait de l’homélie prononcée au Bourget.

« France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? France, fille aînée de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle ? »


Dieu et les Français.

Charles Pierre Péguy, 1873 – 1914 mort pour la France le 5 septembre.
Ecrivain, poète, essayiste et officier de réserve français.

De Charles Peguy, 1912.

« Tels sont nos Français, dit Dieu. Ils ne sont pas sans défauts. Il s’en faut. Ils ont même beaucoup de défauts.

Ils ont plus de défauts que les autres.

Mais avec tous leurs défauts je les aime encore mieux que tous les autres avec censément moins de défauts.

Je les aime comme ils sont. Il n’y a que moi, dit Dieu, qui suis sans défaut.

Nos Français sont comme tout le monde, dit Dieu. Peu de saints, beaucoup de pécheurs.

Un saint, trois pécheurs. Et trente pécheurs. Et trois cents pécheurs. Et plus.

Mais j’aime mieux un saint qui a des défauts qu’un pécheur qui n’en a pas. Non, je veux dire :

J’aime mieux un saint qui a des défauts qu’un neutre qui n’en a pas.

Or ces Français, comme ils sont, ce sont mes meilleurs serviteurs.

Ils ont été, ils seront toujours mes meilleurs soldats dans la croisade.

Or il y aura toujours la croisade.

Enfin ils me plaisent. C’est tout dire. Ils ont du bon et du mauvais.

Ils ont du pour et du contre. Je connais l’homme.

Je sais trop ce qu’il faut demander à l’homme.

Et surtout ce qu’il ne faut pas lui demander.

O mon peuple français, dit Dieu, tu es le seul qui ne fasse point des contorsions.

Ni des contorsions de raideur, ni des contorsions de mollesse.

Et dans ton péché même tu fais moins de contorsions.

Que les autres n’en font dans leurs exercices.

Quand tu pries, agenouillé tu as le buste droit.

Et les jambes bien jointes bien droites au ras du sol.

Et les pieds bien joints.

Et les deux mains bien jointes bien appliquées bien droites.

Et les deux regards des deux yeux bien parallèlement montant droit au ciel.

O seul peuple qui regarde en face.

Et qui regardes en face la fortune et l’épreuve.

Et le péché même.

Et qui moi-même me regarde en face.

Et quand tu es couché sur la pierre des tombeaux.

L’homme et la femme se tiennent bien droits l’un à côté de l’autre.

Sans raideur et sans aucune contorsion.

Bien couchés droits l’un à côté de l’autre sans faute.

Sans manque et sans erreur.

Bien pareils. Bien parallèlement.

Les mains jointes, les corps joints et séparés parallèles.

Les regards joints.

Les destinées jointes. Joints dans le jugement et dans l’éternité.

Et le noble lévrier bien aux pieds.

Peuple, le seul qui pries et le seul qui pleure sans contorsion.

Le seul qui ne verse que des larmes décentes.

Et des larmes perpendiculaires.

Le seul qui ne fasse monter que des prières décentes.

Et des prières et des vœux perpendiculaires.

Peuple, les peuples de la terre te disent léger parce que tu es un peuple prompt.

Les peuples pharisiens te disent léger parce que tu es un peuple vite.

Tu es arrivé avant que les autres soient partis.

Mais moi je t’ai pesé, dit Dieu, et je ne t’ai point trouvé léger.

O peuple inventeur de la cathédrale, je ne t’ai point trouvé léger en foi.

O peuple inventeur de la croisade je ne t’ai point trouvé léger en charité.

Quant à l’espérance, il vaut mieux ne pas en parler, il n’y en a que pour eux.

C’est embêtant, dit Dieu, quand il n’y aura plus ces Français,

Il y a des choses que je fais, il n’y aura plus personne pour les comprendre. »