Rémy de Bourbon Parme, Georges Bernage, Alexandre Loire, Ed. Heimdal, 1998.
Ce livre au tirage plutôt confidentiel, présente les sacres des rois de France. Leur histoire, les lieux, la cérémonie et toute la symbolique.
Le sacre des rois de France est plus qu’une cérémonie qui devint fastueuse au cours des siècles. Il est empreint d’une signification qui va au delà des apparences.
Du Baptême de Clovis au sacre de Charles X, les monarques français ont construit notre pays. Ce livre fait mieux connaitre non seulement le déroulement du sacre, mais surtout en explique la signification profonde pour mieux comprendre l’enracinement des générations qui se sont succédées au pouvoir.
De Saint-Denis à Saint-Remi et Reims, les rois ont suivi la route qui les menait au sacre. Sur leurs pas, on découvre ainsi les beautés et les secrets des lieux, les instruments du sacre et leur symbolique. Tout au long des siècles quelques personnages, religieux et laïcs ont marqué par leur action quatorze siècles d’histoire. Il faut savoir comment est née et s’est développée la France, car celui qui ne connait pas le passé, n’a pas doit au futur.
Livre de Daniel 7, 13 Je contemplais, dans les visions de la nuit : Voici, venant sur les nuées du ciel, comme un Fils d’homme. Il s’avança jusqu’à l’Ancien et fut conduit en sa présence. 14 A lui fut conféré empire, honneur et royaume, et tous peuples, nations et langues le servirent. Son empire est un empire éternel qui ne passera point, et son royaume ne sera point détruit.
Livre d’Ezéchiel 34, 11 Car ainsi parle le Seigneur Yahvé : Voici que j’aurai soin moi-même de mon troupeau et je m’en occuperai. 12 Comme un pasteur s’occupe de son troupeau, quand il est au milieu de ses brebis éparpillées, je m’occuperai de mes brebis. Je les retirerai de tous les lieux où elles furent dispersées, au jour de nuées et de ténèbres. 15 C’est moi qui ferai paître mes brebis et c’est moi qui les ferai reposer, oracle du Seigneur Yahvé. 16 Je chercherai celle qui est perdue, je ramènerai celle qui est égarée, je fortifierai celle qui est malade. Celle qui est grasse et bien portante, je veillerai sur elle. Je les ferai paître avec justice. 17 Quant à vous, mes brebis, ainsi parle le Seigneur Yahvé. Voici que je vais juger entre brebis et brebis, entre béliers et boucs.
Epître aux Colossiens 1, 12 Vous remercierez le Père qui vous a mis en mesure de partager le sort des saints dans la lumière. 13 Il nous a en effet arrachés à l’empire des ténèbres et nous a transférés dans le Royaume de son Fils bien-aimé, 14 en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. 15 Il est l’image du Dieu invisible, Premier-Né de toute créature, 16 car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, Trônes, Seigneuries, Principautés, Puissances ; tout a été créé par lui et pour lui. 17 Il est avant toute chose et tout subsiste en lui. 18 Et il est aussi la tête du Corps, c’est-à-dire l’Eglise : Il est le Principe, Premier-né d’entre les morts (il fallait qu’il obtînt en tout la primauté), 19 car Dieu s’est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude 20 et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix.
Evangile selon St Matthieu 25, 31 Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. 32 Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. 33 Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
34 Alors le Roi dira à ceux de droite : Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. 35 Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, 36 nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. 37 Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, 38 étranger et de t’accueillir, nu et de te vêtir, 39 malade ou prisonnier et de venir te voir ? 40 Et le Roi leur fera cette réponse : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.
41 Alors il dira encore à ceux de gauche : Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. 42 Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger, j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire, 43 j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli, nu et vous ne m’avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m’avez pas visité. 44 Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour : Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir ? 45 Alors il leur répondra : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait. 46 Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle. »
Evangile selon St Jean 18, 33 Alors Pilate entra de nouveau dans le prétoire ; il appela Jésus et dit : « Tu es le roi des Juifs ? » 34 Jésus répondit : « Dis-tu cela de toi-même ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ? » 35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi. Qu’as- tu fait ? »36 Jésus répondit : « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais mon royaume n’est pas d’ici. » 37 Pilate lui dit : « Donc tu es roi ? » Jésus répondit : « Tu le dis : je suis roi. Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. »
Livre de l’Apocalypse 1, 5 par Jésus Christ, le témoin fidèle, le Premier-né d’entre les morts, le Prince des rois de la terre. Il nous aime et nous a lavés de nos péchés par son sang, 6 il a fait de nous une Royauté de Prêtres, pour son Dieu et Père : à lui donc la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen. 7 Voici, il vient avec les nuées ; chacun le verra, même ceux qui l’ont transpercé, et sur lui se lamenteront toutes les races de la terre. Oui, Amen ! 8 Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, « Il est, Il était et Il vient », le Maître-de-tout.
Le monument au comte de Chambord est une sculpture monumentale érigée à Sainte-Anne-d’Auray, dans le Morbihan. Élevé en 1891, il est dédié à la mémoire d’Henri d’Artois, prétendant à la couronne de France. Le monument est situé juste en face de la basilique Sainte-Anne d’Auray, à environ 700 mètres à l’ouest de celle-ci, dans une perspective remarquable mais peu soulignée.
Henri d’Artois, petit-fils de France, duc de Bordeaux, est un prince de la famille royale de France, chef de la maison capétienne de Bourbon, plus connu sous son titre de courtoisie de comte de Chambord, né le 29 septembre 1820 au palais des Tuileries à Paris, et mort le 24 août 1883 au château de Frohsdorf à Lanzenkirchen en Autriche. Petit-fils du roi Charles X, chef et dernier représentant de la branche aînée et française de la maison de Bourbon, il est prétendant à la Couronne de France de 1844 à sa mort sous le nom d’Henri V. Il est le dernier descendant légitime en ligne masculine de Louis XV et de Marie Leszczyńska. Sa mort sans enfant en 1883 marque l’extinction de la branche Artois de la maison capétienne de Bourbon et le début d’une querelle (toujours d’actualité) entre les maisons de Bourbon d’Espagne et d’Orléans pour savoir laquelle a le plus de légitimité à la Couronne de France.
Maximin Giraud, le berger de la Salette avait reçu ordre de la Sainte Vierge de révéler la survivance de Louis XVII et de sa descendance au comte de Chambord. Il se rendit donc à Frohsdorf.
À ce moment, le secrétaire du Prince était le comte de Vanssay qui a rédigé pour sa famille le compte rendu de l’entretien : « je vis que le comte de Chambord était ému et parla longuement et avec beaucoup de bonté au jeune voyant. Quand Maximin quitta la pièce, tout ému, le Prince se tourna verts moi » : « Maintenant j’ai la certitude que mon cousin Louis XVII existe. Je ne monterai donc pas sur le trône de France. Mais Dieu veut que nous gardions le secret. C’est Lui seul qui se réserve de rétablir la royauté. »
Et le comte de Vanssay ajoute pour ses neveux et petits neveux : « surtout qu’ils gardent l’espérance qu’un jour Dieu ramènera sur le trône de France le descendant du Lys a la tête coupée et que notre chère Patrie, redevenue la fille aînée de l’Eglise, retrouvera sa grandeur et sa gloire. » (extrait du livre : Le Saint Pape et Le Grand Monarque, Marquis de La Franquerie, p.29)
Lors de la tentative de Restauration d’Henri V, un pèlerinage est organisé par les royalistes bretons et de l’Ouest de la France à Sainte-Anne-d’Auray afin d’y prier pour le retour du roi sur le trône.
Le piédestal de granit clair comporte trois étages : les trois degrés sur lequel il est posé, les soubassements des 4 statues flanquantes et celui de la statue sommitale. Celui-ci est orné à l’est des armoiries du royaume de France.
Au sommet, la statue représente le comte de Chambord, ou plutôt du roi Henri V, agenouillé, tête nue, en tenue de sacre avec manteau fleurdelisé, colliers de Saint-Michel et du Saint-Esprit, épée Joyeuse au côté, les mains serrées comme pour une prière ardente. À sa droite, la couronne royale est posée sur un coussin.
Sur les côtés du piédestal, sous l’image du roi se trouvent quatre statues en pied symbolisant la fidélité à la monarchie (confondue avec l’État) et sa défense, ainsi que la bravoure, la vaillance, le sacrifice : Jeanne d’Arc sur le devant, sainte Geneviève à l’arrière, le chevalier Bayard à gauche et le connétable Du Guesclin à droite.
Ste Jeanne d’Arc
Du Guesclin, connétable de France
Le chevalier Bayard
Ste Geneviève
Monument du comte de Chambord, détails.Grandes armoiries du royaume de France pendant la Restauration.
Editeur : Association « Le Sanctuaire de Marie-Julie », réédition de 2013
Auteur de référence sur le sujet, le marquis de La Franquerie nous fait une initiation complète sur un sujet qui ne manque pas d’interroger les Français que nous sommes.
Loin d’être une vision revancharde ou nostalgique de la royauté en France, le Marquis nous parle du plan de Dieu pour nous libérer des maux qui nous rongent et nous plongent vers l’abime. Dieu ne laissera pas périr les enfants qui L’implorent d’être sauvés !
Le marquis André Le Sage de La Franquerie, né en 1901 à Paris, d’une très ancienne famille originaire de Normandie qui s’installa ensuite en Gascogne, est décédé le7 Août 1992. Diplômé des Sciences Politiques et de l’école du Louvre, il fut rédacteur en chef de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes sous la direction de de Mgr Jouin, secrétaire général de la Ligue Apostolique et collabora à la Gazette Française et au Bloc Anti-révolutionnaire (anciennement Bloc Catholique). De 1927 à 1935, il dénonça le péril allemand et fit sur ces sujets des conférences aux officiers de réserve de sa région en 1938 et 1939, malheureusement, il ne fut pas entendu.
Mêlé depuis 1937 à la Consécration du Genre Humain au Coeur Immaculé de Marie, il obtint du maréchal Pétain, le 22 novembre 1940, la Consécration de la France inofficiellement puis organisa, avec le curé de Saint-Louis de Vichy la cérémonie officielle du 28 mars 1943 à laquelle le Maréchal vint à la tête de ses Maisons civile et militaire.
A partir de 1945, il s’est consacré totalement à sa carrière d’écrivain et de conférencier. Il a publié une trentaine d’études d’histoire religieuse, politique et diplomatique et prononcé de très nombreuses conférences en France, en Belgique, en Suisse et au Canada. Il était membre des Académies Pontificals de l’Immaculée Conception et du Panthéon et des Beaux-Arts Il fut lauréat de l’Académie française et appartint à la Cour pontificale comme Camérier Secret et Gentilhomme de Sa Sainteté Pie XII.
4e de couverture
C’est un sujet particulièrement délicat et ardu que celui que j’ai à vous exposer : LE SAINT PAPE ET LE GRAND MONARQUE d’après les prophéties.
Je tiens à préciser que je ne le ferai pas en politique, mais en historien, je vous citerai simplement les textes. Loin de moi la prétention d’épuiser le sujet. J’ai pu relever plus de cent prophéties concernant ces deux personnages à venir – mais déjà vivants quoiqu’encore inconnus. Certaines annoncent leur venue en quelques lignes, d’autres au contraire donnent des descriptions détaillées de leur règne glorieux ; quelques-unes vont même jusqu’à faire le portrait physique des Sauveurs que demain Dieu va révéler au monde en proie à l’épouvante et à la terreur, puis étonné, enfin ravi.
La compilation de tous ces textes est d’autant plus difficile que, parfois, d’une part, certains voyants se trompent eux-mêmes sur la signification de leurs propres visions, ou d’autre part, que leurs dires ont parfois été plus ou moins correctement rapportés. Le saint Curé d’Ars ne disait-il pas qu’on n’aurait pas le temps de le canoniser avant la grande crise ? Ayant confondu la guerre de 1870 et l’instauration de la république avec les grands événements.
A plus forte raison, ceux qui les commentent sont-ils exposés à errer ; du moins ai-je le devoir de vous prévenir que mes déductions – si elles sont sûres dans les grandes lignes – ne posent pas de certitudes sur les points de détail et n’ont d’autre but que de vous inciter à suivre le conseil de l’apôtre saint Paul : « Éprouvez les prophéties, gardez ce qui est bon, rejetez ce qui est mauvais. »
Au surplus, les événements ne tarderont plus à se charger de nous éclairer pleinement. Il est cependant un point sur lequel nous avons une certitude : celle de la venue imminente du Saint Pape et du Grand Monarque qui sauveront le monde du désastre irrémédiable et le replaceront dans l’ordre voulu par Dieu.