Prophétie de Jean de Vatiguerro

Tirée du Mirabilis Liber.

Prophétie de Jean de Vatiguerro (1227) moine cistercien de Heisterbach, près de Bonn. Source : Mirabilis Liber.

Nous ne savons que trop peu de choses sur Jean de Vatiguerro. La prophétie est tirée du Mirabilis Liber. Si elle parait en cohérence avec d’autres prophéties plus récentes, rien ne permet d’étayer son authenticité, ni même l’historicité de la figure de l’écrivain. Il est donc prudent de manier cet écrit avec circonspection. Le lecteur se fera sa propre opinion.

« J’ai toujours gardé le silence et je suis resté muet ; mais maintenant je veux parler, à cause des événements prodigieux que j’ai appris, que j’ai soigneusement recueillis, parcourant, pour pouvoir parler avec plus de certitude, diverses parties du monde, tant en deçà qu’au-delà de la mer, feuilletant de nombreux volumes, tant des livres saints que des philosophes, des poètes, des docteurs et des interprètes les plus fameux de l’Écriture. Dans ces recherches diverses, j’ai étanché la soif de connaissance qui me dévorait et j’ai rassemblé suffisamment de matériaux sur les événements étonnants qui arriveront dans le monde jusqu’à sa fin, et surtout dans certaines parties des Gaules.

Quelques personnes, pendant que j’étais en Chaldée, à Phéboch, près du mont Cobar, m’ont exposé dans toute leur véracité, les faits relatifs à l’an 1500. Trois docteurs et plusieurs autres professeurs en théologie, avec qui je m’entretenais de révélations chaldéennes, m’ont confirmé ce qui va suivre…

[…]

L’an du Seigneur 1503 de grands maux se prépareront dans l’avenir : à cette époque se trameront des séditions, des conspirations horribles qui, dans ces années, ne produiront plus toutes leur effet ; car quelques-unes ne devront éclater que plus tard.

Vers l’an du Seigneur 1504 ou au-delà, le prince le plus grand et le plus auguste roi de tout l’Occident sera mis en fuite et éconduit dans un combat étonnant, et presque toute sa noble armée sera tuée d’une manière surprenante ; il y aura surtout une défaite honteuse, une ruine lamentable et un massacre de beaucoup de grands et puissants seigneurs.

C’est pourquoi le commerce sera anéanti ; bien plus, avant que la paix soit établie entre les Français, le premier événement, tel qu’il a été dit ou encore pire, arrivera honteusement et étonnamment par plusieurs fois.

Dans une de ces épreuves, le très noble prince sera mis en captivité par ses ennemis à la suite d’un événement lamentable, et il s’affligera douloureusement à cause des siens.

L’aigle volera par le monde et soumettra plusieurs nations vers l’an du Seigneur 1507 ou au-delà ; il sera couronné de trois diadèmes en signe de victoire et de valeur.

Ensuite il rentrera dans son nid, d’où il ne sortira plus que pour s’élever glorieusement vers le ciel.

Les petits se feront mutuellement la guerre et s’arracheront l’un à l’autre leur proie ; alors dans l’Occident redoublement de maux et de douleurs.

En l’an du seigneur 1510 ou au-delà, éclatera une horrible sédition à cause du roi des Français prisonnier.

Presque la majeure partie de l’Occident sera détruite par les ennemis ; c’est pourquoi on ressentira en plusieurs lieux des tremblements de terre extraordinaire et violents.

Et la gloire des Français se convertira en opprobre et en confusion ; car le lys sera privé et dépouillé de sa noble couronne et on la donnera à un autre à qui elle n’appartient pas et il sera humilié jusqu’à la confusion.

Et plusieurs diront : la paix, la paix, la paix, et il n’y aura point de paix et alors paraîtront à découvert des séditions judiciaires, des conspirations, des confédérations inouïes de cités plébéiennes, et il y aura dans le monde une si grande désunion que personne ne saurait en aucune manière s’en faire une idée.

Le royaume des Français sera envahi de toutes parts et presque détruit et anéanti, parce que les administrateurs de ce royaume seront si aveuglés qu’ils ne pourront trouver un défenseur, et la main et la colère de Dieu s’appesantiront furieusement sur les Français et contre tous les grands et les puissants de tout ledit royaume. Les cités les plus fortes et les plus puissantes seront prises, et l’on se livrera des batailles.

Il apparaîtra dans les corps célestes des signes nombreux et frappants qui annonceront les événements prédits et beaucoup d’autres qui doivent les suivre.

Et, comme par la volonté divine, l’état du monde sera bientôt changé, par elle aussi, les serviteurs remplis de ruse, d’orgueil ou de fureur se révolteront contre leurs maîtres.

Et presque tous les nobles, sans exception, seront mis à mort, cruellement chassés et dépouillés de leurs dignités et de leurs pouvoirs.

Parce que le peuple se fera un roi d’après son pur caprice.

Et l’on ne pourra rien obtenir du peuple ; au contraire, il y aura une surprenante et cruelle défaite et tuerie de rois, de ducs et de barons.

Et toute la terre sera saccagée et pillée par des brigands et des voleurs, qui se multiplieront et prévaudront ; ils ravageront particulièrement tout le pays de France.

Et ces choses arriveront vers l’an du Seigneur 1518 ou un peu après. Une année déterminera l’autre.

Plusieurs villes éprouveront des commotions et feront de nouvelles constitutions à cause desquelles elles s’isoleront et régneront dans leurs limites ; mais elles resteront dans la désolation ; les camps les plus fortifiés seront pris, pillés et détruits, et beaucoup de veuves seront privées de leurs enfants.

Qu’un chacun se garde de son voisin, car les hommes seront victimes de leurs voisins qui les dépouilleront par d’affreux brigandages et les mettront à mort.

Personnes ne tiendra sa parole, mais on se trompera et l’on se trahira l’un l’autre. On ne cherchera plus le bien de l’État, il n’en sera plus question, ce sera le règne de la partialité et de l’égoïsme.

Alors la vengeance divine s’appesantira généralement et spécialement sur tous les hommes, elle sera évidente et manifeste.

[…]

L’Église universelle et le monde entier gémiront sur la prise, la spoliation et la dévastation de la plus illustre et de la plus fameuse cité, capitale et maîtresse de tout le royaume des Français.

Le chef suprême de l’Église changera de résidence, et ce sera un bonheur pour lui, ainsi que pour ses frères qui seront avec lui, s’ils peuvent trouver un lieu de refuge où chacun puisse avec les siens manger seulement le pain de la douleur dans cette vallée de larmes.

Car toute la malice des hommes se tournera contre l’Église universelle, et par le fait, elle sera sans défenseur pendant vingt-cinq mois et plus, parce que pendant vingt-cinq mois il n’y aura ni pape, ni empereur à Rome, ni régent en France.

Tous les éléments seront altérés, parce qu’il est nécessaire que tout l’état du siècle soit changé, en effet, la terre, saisie de crainte, éprouvera en plusieurs lieux des secousses effrayantes et engloutira tous les vivants, nombres de villes, de forteresses et de châteaux-forts s’écrouleront et seront renversés à cause du tremblement de terre.

Les productions de la terre diminueront, tantôt les plantes manqueront d’humidité et tantôt les semences pourriront dans les champs et les germes qui s’élèveront ne donneront pas de fruits.

La mer mugira et s’élèvera contre le monde et elle engloutira plusieurs navires et leurs équipages.

L’air sera infecté et corrompu à cause de la malice et de l’iniquité des hommes.

On verra dans le ciel des signes nombreux et très surprenants, le soleil sera obscurci et il paraîtra couleur de sang aux yeux de plusieurs personnes. On verra une fois, pendant environ quatre heures, deux lunes en même temps, auprès d’elles apparaîtront plusieurs choses étonnantes et dignes d’admiration. Des étoiles se choqueront, ce qui sera le signal de la destruction et du massacre de presque tous les hommes.

[…]

Feux en Australie fin 2019. (Photo par SAEED KHAN / AFP)

Le cours naturel de l’air sera presque totalement changé et perverti à cause des maladies pestilentielles. Les hommes aussi bien que les animaux seront frappés de diverses infirmités et de morts subite, il y aura une peste inénarrable, il y aura une étonnante et cruelle famine qui sera si grande et telle par tout l’Univers et surtout dans les régions de l’Occident, que depuis le commencement du monde, jamais on n’aura entendu parler d’une semblable.

Mais après que l’Univers entier aura été en proie à des tribulations et à des misères si grandes et si nombreuses, pour que les créatures de Dieu ne restent pas entièrement sans expérience, il sera élu par la volonté de Dieu un pape parmi ceux qui auront échappé aux persécutions de l’Église, et ce sera un homme très saint et doué de toute perfection et il sera couronné par les saints anges et placé sur le Saint Siège par ses frères qui avec lui auront survécu aux persécutions de l’Église et à l’exil.

Ce pape reformera tout l’Univers par sa sainteté et il ramènera à l’ancienne manière de vivre, conformément aux disciples de Christ, tous les ecclésiastiques.

Et tous le respecteront à cause de ses éminentes vertus, il prêchera nu-pieds et ne craindra pas la puissance des princes. Aussi il en ramènera plusieurs au Saint Siège en les tirant de leurs erreurs et de leur vie criminelle.

Il convertira presque tous les infidèles, mais principalement les Juifs.

Ce pape aura avec lui un empereur, homme très vertueux, qui sera des restes du sang très saint des rois de France. Ce prince lui sera en aide et lui obéira en tout pour réformer l’univers. Et sous ce pape et cet empereur, l’univers sera réformé, parce que la colère de Dieu s’apaisera.

Ainsi il n’y aura plus qu’une loi, une foi, un baptême, une manière de vivre. Tous les hommes auront les mêmes sentiments et s’aimeront les uns les autres, et la paix durera pendant de longues années.

Mais après que le siècle aura été réformé, il paraîtra de nouveau plusieurs signes dans le ciel, et la malice des hommes se réveillera. Ils retourneront à leurs anciennes iniquités et à leur détestable méchanceté, et leurs crimes seront pires que les premiers. C’est pourquoi Dieu amènera et avancera la fin du monde.

J’ai dit, c’est fini. »

Repris de : Forum arche de Marie.

Marie-Julie Jahenny (1850-1941)

La stigmatisée de Blain.

Vie de Marie-Julie Jahenny.

Marie-Julie Jahenny naquit le 12 février 1850 à Blain (Bretagne). Sa mère la consacra de suite à la Sainte Vierge, elle fut baptisée le lendemain de sa naissance, un mercredi des Cendres.

Marie-Julie avait trois ou quatre ans lorsque la famille Jahenny vint se fixer à La Fraudais. Dès son plus jeune âge, elle eut un grand amour de la prière et de la Croix, elle s’imposait de redoutables mortifications à l’insu de ses parents.

L’enfant n’eut que 6 mois d’école. À 16 ans, elle fut placée au service d’une famille, mais sa faible constitution ne lui permit d’y rester que 6 mois, ce fut suffisant pour édifier ses maîtres.

Si rien de transcendant n’appelait sur elle l’attention avant sa stigmatisation, son confesseur et ceux qui la connaissaient n’en furent pourtant pas étonnés : « On voyait bien qu’elle n’était pas comme les autres… »

La vie mystique de Marie-Julie.

Le 6 janvier 1873, pendant la grand’messe, Marie-Julie se sentit extrêmement fatiguée. Le médecin hésite : cancer de l’estomac ou tumeur scrofuleuse… Le 15 février, il la déclare perdue, elle reçoit l’Extrême-Onction.

Le 22 février on attend son dernier soupir, elle perd connaissance, puis, revenant à elle : « Ne pleurez pas, dit-elle, je ne mourrai pas, j’ai vu la Sainte Vierge qui m’a annoncé ma guérison pour le 2 mai à trois heures du soir ». La Sainte Vierge était vêtue de blanc et s’appuyait sur une grande croix blanche, elle lui annonce des souffrances et lui promet de revenir.

Le 15 mars, la Sainte Vierge lui demande avec douceur si elle veut accepter les plaies de son Fils, et aussi de souffrir le reste de sa vie pour la conversion des pécheurs ? « Oui ma Bonne Mère, si mon Jésus le désire, je me soumets à sa Volonté. — Ma chère enfant, ce sera ta mission. » Marie promet de revenir le jour des Saintes Plaies avec son cher Fils.

La stigmatisation eut donc lieu le 21 mars 1873 en présence de nombreux témoins. Notre Seigneur lui apparut avec ses cinq plaies lumineuses d’où, successivement, partit un rayon qui vint frapper les mains, les pieds et le côté de Marie-Julie, y laissant les marques de la crucifixion ; le sang coula ; Marie-Julie annonça qu’il coulerait de nouveau le vendredi suivant. À une heure de l’après-midi elle commençait son premier chemin de Croix. Depuis ce jour jusqu’à sa mort, tous les vendredi elle vivra la Passion de Notre Seigneur. Elle reçoit la couronne d’épine le 7 octobre suivant et la plaie de l’épaule le 25 novembre.

Peu après, la Sainte Vierge lui annonça une grande faveur : « Elle sera l’épouse de Jésus » Cette alliance mystique fut fixée au 21 février 1874. En ce jour, un anneau se forma sur l’annulaire de Marie-Julie, devant les témoins officiellement choisis par l’évêque. Comme beaucoup de grands mystiques, Marie-Julie connut l’inédie ou jeûne total miraculeux, sans aucun aliment, ni solide, ni liquide, la Sainte Communion suffisant à la soutenir. Une première fois ce miracle dura 94 jours, elle l’avait annoncé d’avance comme elle le fit pour la seconde période qui durera 5 ans, 1 mois et 22 jours à partir du 28 décembre 1875.

Dans la maison de Marie-Julie, avènement du règne du Sacré-Coeur.

Après sa stigmatisation, la vie de Marie-Julie ne sera qu’une succession de faits surnaturels : communions miraculeuses et guérisons inexplicables… visions célestes et prophéties sur l’avenir de l’Église et de la France… cantiques spirituels, où se cachent, sous de poétiques images, les réalités d’une haute mystique…

Dans la cellule de la stigmatisée, d’innombrables visiteurs reçurent aussi grâces et réconfort : guérison des corps et conversion des âmes… vocations annoncées ou confirmées… immolations acceptées…

Dès juin 1880, et pendant quatre longues années, Marie-Julie fut privée de l’ouïe, de la parole, de la vue et de l’usage de ses membres. Cependant, sourde elle entendait et comprenait la parole du prêtre lorsqu’il lui parlait en latin, elle qui n’avait aucune instruction ; privée de l’usage de la parole, dans ses extases sa langue se déliait ; aveugle, elle voyait les apparitions du Ciel, ce que manifestait alors la beauté et la vivacité de son regard ; frappée de paralysie, chaque vendredi pendant une heure elle pouvait faire son chemin de Croix.

Marie-Julie, dont la mission était d’arracher les âmes à l’empire du démon, ne pouvait manquer d’attirer sur elle la rage de l’enfer. Comme le saint Curé d’Ars, elle eut à subir de nombreuses et furieuses attaques.

Deux évêques de Nantes furent favorables à Marie-Julie : Mgr Fournier qui vint la voir à La Fraudais et se rendit à Rome pour défendre sa cause, et Mgr Le Fer de la Motte qui lui aussi la visita. Le Cardinal Pacelli, futur Pie XII, se rendit discrètement à La Fraudais en juillet 1937, lors de sa venue à Paris et à Lisieux. Cependant, Marie-Julie fut persécutée et méprisée par certains membres du clergé local. Marie-Julie s’est éteinte paisiblement le 4 mars 1941, elle avait alors 91 ans.

Œuvre et Mission de Marie-Julie.

Le Seigneur n’a pas sauvé le monde par ses miracles mais par ses souffrances. C’est le rôle qu’assumera toute sa vie la stigmatisée de Blain pour la conversion des pécheurs et le salut de la France.

De la mission de Marie-Julie, le Sacré-Coeur dévoilait : « La bienheureuse Marguerite-Marie a été choisie pour publier la gloire de mon Sacré Coeur et toi, tu es choisie pour publier la gloire de ma Croix. » Et encore : « Marguerite-Marie a eu pour mission de révéler au monde les tendresses ineffables de mon Coeur, tu as celle de les donner. » Marie-Julie eut des dialogues avec plus de deux cents saints.

Tombe de Marie-Julie

Quelques prédictions réalisées ou d’actualité.

Le 26 octobre 1877, elle voit le retour de l’Alsace et de la Lorraine à la France.

Elle prophétise les deux guerres mondiales de 1914 et 1939, cette dernière dès le 16 novembre 1920.

En 1879 elle annonce, entre autre, la guerre d’Algérie : « La terre des Arabes triomphera des pauvres armées françaises. »

Le 17 décembre 1881, la Sainte Vierge lui déclare : « Le temps des crimes est ouvert, beaucoup de mère seront sans coeur pour leurs propres fruits encore innocents » (avortements).

Elle a prédit également des épidémies de maladies inconnues dont les ravages seraient affreux (sida… ).

Le temps des ennemis de la foi est annoncé par la Sainte Vierge : « …Il fallait que ce temps vint pour eux, qu’il y eut un règne infernal sur la Terre avant le règne divin. »

… et pour l’avenir.

Le 27 octobre 1875, Notre Seigneur promettait : « De mon Divin Coeur va sortir le triomphe de la France et le salut de la Sainte Église. »

Repris du site sur Marie-Julie Jahenny.

Les prophéties de l’abbé Souffrant.

Abbé Souffrant

Curé, humble mais zélé, de Maumusson (1755-1828) près de Nantes. Il débuta sa prêtrise en 1780 et bravera la tourmente révolutionnaire. Il gouverna pendant près de cinquante ans, et jusqu’à sa mort, sa paroisse. Avant de décéder, il transmit oralement à des proches quelques prophéties, relatant la venue d’un roi Sauveur pour la France. Il prophétisa le retour de la Royauté en France, dont il défendait l’ordre politique, par un descendant des Rois de France.

Cet homme avait eu assez d’hardiesse pour écrire à Napoléon Ier, puis à Louis XVIII, pour leur reprocher leur usurpation. Il était persuadé que le Dauphin Louis XVII s’était évadé du Temple.

Avertissement : Ces prophéties n’ont malheureusement pas été mises par écrit de son vivant, en sorte qu’il existe plusieurs copies présentant de nombreuses variantes. On sait que l’abbé Souffrant avait prédit, plusieurs années à l’avance, l’apparition de la Croix de Migné ; il donnait la réalisation de cette prophétie en preuve de la vérité de ses autres prédictions. Celles-ci n’ont jamais été imprimées dans toute leur étendue. En gras, les écrits dont l’authenticité semble acquise par recoupement.


« La venue de ce grand Monarque sera très proche, lorsque le nombre des légitimistes restés vraiment fidèles sera tellement petit qu’à vrai dire on les comptera… La terre connaitra des températures excessives… Alors entre le cri « tout est perdu » et « tout est sauvé », il n’y aura pour ainsi dire pas d’intervalle. Dans ces évènements, les bons n’auront rien à faire, car ce seront les républicains, qui se dévoreront entre eux… Les bouleversements seront épouvantables. La religion sera persécutée et ses ministres seront obligés de se cacher dans bien des endroits, au moins momentanément. Les églises seront fermées encore un peu de temps… Avant le Grand-Monarque, des malheurs terribles doivent arriver. Le sang coulera dans les villes par torrents dans le Nord et au Midi… Le sang coulera tellement au nord et au midi, que je le vois couler comme la pluie dans un jour de grand orage, et je vois les chevaux ayant du sang jusqu’aux sangles. Après qu’une nouvelle république sera alors proclamée, mais qui durera peu, vous verrez trois partis en France, deux mauvais et un bon. Les deux premiers se feront beaucoup de mal dans Paris, et dans le Nord et le midi de la France. … Paris sera traité avec une rigueur sans pareille, comme le centre des crimes et de la corruption. Paris sera détruit au milieu de toutes ces calamités, tellement détruit que la charrue y passera… Le bouleversement sera grand en Europe et partout on établira des républiques… L’Ouest, qui a été si rudement traité sous la première révolution, sera épargné dans les évènements. C’est à cause de cela que l’Ouest a trouvé grâce devant Dieu, en vue de sa foi : aussi sera-t-il épargné dans ces événements. Les malheurs qui pourront arriver dans l’Ouest seront très peu de chose en comparaison des autres contrées… Ces malheurs seront la suite de nos crimes. Mais si, comme Dieu le désire, nous entrons dans ses voies et celles de l’Eglise, nos maux seront allégés… Des puissances étrangères s’armeront et marcheront contre la France… Ils voudront massacrer tout sur leur passage mais ils n’en auront pas le temps… Si vous tirez une ligne du Havre à Bordeaux, on peut dire qu’ils viendront jusque-là… L’empereur de Russie viendra par l’Italie à la tête d’une grande armée, jusqu’au Rhin…

« Lors du sixième âge, Dieu consolera les prêtres catholiques et les autres fidèles en envoyant le grand Monarque et le saint Pontife… En ce temps-là, un moine qui aura la paix dans son nom et dans son cœur, sera en prière ; il aura la même mission que Jeanne d’Arc. Ce moine sera le Saint Pape, il ne sera pas cardinal quand Dieu miraculeusement le fera monter sur le siège de Pierre. Chassé de toutes parts, il viendra se réfugier dans son séminaire dans l’ouest de la France, avec le Grand Roy que Dieu nous réserve, descendant du Roi martyr. Ils auront beaucoup de difficultés auprès de certains prélats… Un noble de la Loire-Inférieure – un général breton – sera appelé à prendre part aux évènements et il jouera un rôle important pour le rétablissement du saint Pontife et du grand Monarque. Il le ramènera… Le grand Monarque qui sera des Lys, arrivera par le Midi de la France ; il sera amené par le Pontife Saint et par l’empereur de Russie, un prince du Nord qui se convertira. C’est surtout par les soins du Souverain Pontife que cet empereur sera déterminé à le reconnaître… Les généraux français qui marcheront pour le combattre ne tireront pas un seul coup de fusil : ils déposeront les armes dès que le grand Monarque leur sera présenté, tant son arrivée sera surprenante et accompagnée des preuves éclatantes de son droit et de sa vertu… Le Grand Monarque est de la branche aînée des Bourbons, et il est issu de la branche d’un rameau coupéLe Grand-Monarque fera des choses si étonnantes et si merveilleuses, que les plus incrédules seront forcés de reconnaître le doigt de Dieu. Sous son règne toute justice sera rendue… Les bons républicains, plus frappés que les autres, se montreront beaucoup plus empressés de se soumettre à lui que les royalistes… Le succès qui sera le triomphe de l’Eglise et des amis de la légitimité prendra sa principale source dans la dévotion au Sacré-Cœur. Cette dévotion, sans arrêter les évènements, peut diminuer de beaucoup l’étendue et l’intensité des maux annoncés. Ce sera le commencement d’une ère nouvelle de paix et de triomphe pour l’Eglise, ère de conversions innombrables. La France, pacifiée la première, rendra le calme et la prospérité aux autres nations…

« La République aura mis les finances de la France dans un tel état qu’il faudra trois ans à notre Grand Roi pour y voir clair… Avec l’Empereur de Russie, il mettra fin à la confusion, à l’usurpation et à l’injustice dans toute l’Europe…Tous deux rétabliront le règne de la religion et l’autorité de l’Eglise… L’Empereur de Russie se convertira à la foi catholique… Dieu se servira du Grand-Monarque pour exterminer toutes les sectes hérétiques, toutes les superstitions des gentils et répandre, de concert avec le Pontife saint, la Religion catholique dans tout l’univers, excepté dans la Palestine, pays de malédiction… Ceux qui possèderont des biens volés seront les premiers à les rendre. Les biens nationaux seront ôtés à leurs acquéreurs… Ensuite, il ne fera que prendre la couronne pour la placer sur la tête de son héritier direct… Après la crise, il y aura un Concile général, malgré quelques oppositions faites par le clergé lui-même. Concile auquel se soumettra tout l’Univers, jusqu’à la dernière persécution, celle de la Bête, ou de l’Antéchrist. Ensuite il n’y aura qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur, parce que tous les infidèles et les hérétiques, mais pas les juifs dont la masse ne se convertira qu’après la mort de la Bête, entreront dans l’Eglise latine dont le triomphe se continuera jusqu’à la destruction (persécution) de l’Antéchrist. »

La Vierge Marie dans l’histoire de France.

Regnum Galliae, Regnum Mariae / le Royaume de France est le Royaume de Marie.

La Vierge Marie tient une place prépondérante dans la foi des Français. Pour preuve la quantité d’églises, cathédrales, basiliques, sanctuaires, chapelles qui lui sont dédiées. Marie aime la France et y vient très régulièrement. Le nombre de lieux de ses apparitions est significatif. Elle aime répondre aux prières, supplications et processions de ceux qui l’invoquent avec amour.

Discours du Saint Pape Jean XXIII le 19 février 1959 à St-Louis-des-Français, à Rome.

« Ces apparitions si remarquables de Marie, au milieu du XIXe siècle, demeurent un titre particulier d’honneur pour la France, patrie bénie de saints et de héros, où l’histoire du christianisme a inscrit des pages glorieuses et inoubliables. Dans l’ordre de la Providence, chaque nation a une mission, et il suffit parfois d’une devise pour la qualifier. Or quand on dit : « Regnum Galliae, regnum Mariae », on énonce de façon parfaite le témoignage d’honneur et d’amour des fils et des nombreux descendants de Clovis. »

Apparitions mariales en France reconnues :

  • Notre Dame du Laus (hautes Alpes) de mai  jusqu’en 1718, à Benoite Rencurel. La Vierge apparait à la bergère plus de 600x
  • La Salette Falavaux (Isère) le 19 septembre 1846 à Mélanie Calvat et Maximin Giraud. La Vierge annonce de graves événements jusqu’à la fin des temps, c’est le secret de la Salette.
  • A Lourdes (Hautes Pyrénées), du au 16 juillet 1858 à Bernadette Soubirous. La Vierge apparait à 18 reprises et lui demande prières et pénitence. La source qu’elle fit jaillir purifiera les pélerins.
  • A Pontmain (Mayenne), le 17 janvier 1871 à Eugène Barbedette, son frère Joseph et Françoise Richer. La Vierge se montre à plusieurs enfants, dans le ciel il est écrit « mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher. »
  • Autres apparitions officielles à l’étranger : Fatima (Portugal) du 13 mai au 13 octobre 1917 ; Akita (Japon) 3 messages ( au ) et 101 lacrimations ( au )

Autres apparitions n’ayant pas un caractère officiel mais dont le culte et l’organisation de pèlerinages ont été autorisés.

  • Notre-Dame de l’Osier (Isère)  le 19 septembre 1657 à Pierre Port-Combet, succède au « miracle de l’Osier » le 25 mars 1649, reconnu après enquête canonique.
  • A Querrien (Cotes d’Armor) à Jeanne Courtel en 1652. Le culte est autorisé par Mgr Denis de La Barde (la même année), et une chapelle est construite.
  • Dans la chapelle de la rue du Bac (Paris), les 19 juillet et à sainte Catherine Labouré. C’est la médaille miraculeuse.
  • Tout au long de 1876, Notre-Dame de Pellevoisin (Indre) apparaît quinze fois à Estelle Faguette, lui accorde la guérison et lui confie le Scapulaire du Sacré-Cœur. « Depuis longtemps, les trésors de mon fils sont ouverts ; que les Français prient… »
  • A L’Île-Bouchard (Indre-et-Loire), en la Vierge apparaît à 9 reprises à Jacqueline Aubry, Jeanne Aubry et Nicole Robin. Mgr André Vingt-Trois en 2001 autorise officiellement le culte à « Notre-Dame de la Prière ». « Priez pour la France qui en a grand besoin… pour la France qui, ces jours-ci est en grand danger. » (Risque de prise de contrôle du communisme en France.)
  • Autres apparitions non-officielles à l’étranger : ND de Guadalupe à Mexico en en 1531

Apparitions non reconnues :

  • Lors de la bataille de la Marne (1914), une apparition mariale aurait repoussé l’invasion allemande en clouant sur place les soldats, selon le témoignage de soldats allemands faits prisonniers. L’évêque n’en ayant pas fait mention.
  • Autres apparitions non-reconnues à l’étranger : A San Sebastián de Garabandal en Espagne de 1961 à 1965, des apparitions mariales sont rapportées avoir eu lieu auprès de 4 jeunes filles ; La Vierge Marie serait apparue à partir du à des jeunes gens de Međugorje, petit village de Bosnie-Herzégovine.

Louis XIII a consacré le royaume de France à Marie le 10 février 1638. Il instaura également le 15 août (N.D. de l’Assomption) comme fête nationale.

“Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de Nous avoir donné l’esprit qu’Il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin spécial de Notre Personne et de Notre Etat que Nous ne pouvons considérer le bonheur de Notre Règne sans y voir autant d’effets merveilleux de Sa bonté que d’accidents qui Nous pouvaient perdre. Lorsque Nous sommes entré au Gouvernement de cette couronne, la faiblesse de Notre âge donna sujet à quelque mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de Notre cause, que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. (…) Tant de grâces si évidentes font que, pour n’en différer la reconnaissance, sans la paix qui Nous viendra sans doute de la même main dont Nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur, Nous avons cru être obligé, Nous prosternant aux pieds de Sa Majesté divine que Nous adorons en trois Personnes, et à ceux de la Vierge, Nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous, et à ce Fils par Sa Mère élevée jusqu’à Lui, en la protection de laquelle Nous mettons particulièrement : Notre personne, Notre Etat, Notre Couronne et tous nos sujets – pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité par Son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et son exemple. Nos mains n’étant pas assez pures pour présenter Nos offrandes à la pureté même, Nous croyons que celles qui ont été dignes de la porter, les rendront hosties agréables ; et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ses bienfaits, Elle le soit de Nos actions de grâces. A ces causes, Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la Très Sainte et Très Glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de Notre Royaume, nous lui consacrons Notre personne, Notre Etat, Notre Couronne et Nos sujets : la suppliant de Nous vouloir inspirer une si sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte pas des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre (…)

France réveille-toi !

Mets-toi à genoux, car je t’aime !

Auteur : Axelle

Editeur : Parvis, édité en 2015.

Recueil des enseignements et prophéties, reçues depuis 15 ans par charisme de prophétie, concernant la situation spirituelle de la France, les desseins de Dieu pour le pays, etc.


Livre de révélations prophétiques du Christ à Axelle de 2000 à 2015 concernant l’indispensable réveil spirituel que les Français sont appelés à faire.

Français tend l’oreille, Dieu te parle.

Jésus a une prédilection pour la France et les Français et Il le montre tout au long de ce vibrant appel. Malheureusement, peu écoutent…


« Transmets à mes enfants de France les paroles que je t’ai dictées. Ceux qui les accueilleront et en feront bon usage en suivant mes recommandations serviront mon plan pour le relèvement de votre pays.

La France est chère à mon coeur, car elle est la terre où j’ai souvent posé le pied, attiré par l’amour si vif de ses enfants. La France m’est chère, aussi, car elle est le jardin de ma Mère qui prend tant de plaisir dans l’accueil si plein de foi de ses petits.

La France est en grande souffrance, aussi la prière qui s’élève des coeurs est importante, car c’est par leurs lamentations ferventes et leurs cris de douleur, emplis de confiance
en mon action de salut… que je lui ouvrirai mon coeur à nouveau, au temps de sa plus grande désolation.

Toi, sans rien retrancher, transmets, ainsi tu auras accomplis ta part. Je te bénis, moi, ton Seigneur et ton Dieu, garde ma paix ! »

Le Sacré-Coeur et la France.

Le Sacré-Coeur de Jésus

En 1698, sainte Marguerite-Marie Alacoque, à Paray-le-Monial, reçoit un message de demande par le Sacré-Coeur de Jésus qui lui apparait. Cette demande, en quatre points, est adressée au roi de France, Louis XIV.

  1. Instituer la fête du Sacré-Coeur. Celle-ci le sera en 1765.
  2. Eriger un sanctuaire dédié au Sacré-Coeur. Ça sera l’édification de la basilique de Montmartre.
  3. Consacrer la France au Sacré-Coeur. Consécration qui n’est pas encore faite.
  4. Apposer le Sacré-Coeur sur l’emblème national. Apposition qui n’est pas encore faite.

Le Christ lui aurait dit « fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur (le roi) que, comme sa naissance (temporelle) a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance (Louis XIV fut l’enfant du miracle), de même il obtiendra sa naissance de grâce et gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, de celui des grands de la terre. (…) Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour le rendre victorieux de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds les têtes orgueilleuses et superbes, afin de le rendre triomphant de tous les ennemis de la sainte Eglise. »

Le 17 juin 1689 : « faire construire un édifice où sera la tableau de ce Divin Coeur pour y recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour. Dans cet édifice le chef de la nation française reconnaîtra l’empire du Divin Coeur sur lui-même et la nation, il proclamera sa royauté, se dira lieutenant du Christ.« 

Mal conseillé ou mal informé, Louis XIV n’a jamais accédé à cette demande. La Révolution éclata un siècle plus tard, jour pour jour.

Jésus résuma à ste Marguerite-Marie les conséquences du culte public au Sacré-Coeur : « Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon Divin Coeur.« 


« Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes, jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart qu’ingratitude. »

Jésus à Marguerite-Marie, en lui montrant son coeur, en juin 1675

LA PRATIQUE DE L’HEURE SAINTE.

Marguerite-Marie établit la pratique de l’Heure Sainte, qui pour elle consiste à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu’à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu’avait supportée le Christ, quand il fut abandonné à son agonie par ses Apôtres au Gethsémani, puis à recevoir le lendemain la Communion.


LA PRATIQUE DE LA DEVOTION DES 9 PREMIERS VENDREDI DU MOIS.

La pratique de la dévotion des neuf premiers vendredis du mois (le premier vendredi du mois, neuf mois d’affilée) tient son origine de la « grande promesse de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque » :

« Je te promets, dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois consécutifs, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré à ce dernier moment. »

La dévotion des premiers vendredis du mois est censée apporter les fruits spirituels relatifs aux 12 promesses suivantes de Jésus-Christ :

  1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état.
  2. Je mettrai la paix dans leur famille.
  3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.
  4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
  5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
  6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.
  7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.
  8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.
  9. Je bénirai moi-même les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.
  10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
  11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, où il ne sera jamais effacé.
  12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs Sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure.
Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes.

A L’ORIGINE DE LA CONSTRUCTION DE LA BASILIQUE, UN « VŒU NATIONAL »

Le contexte : 1870, la guerre éclate entre la France et l’Allemagne.

Le Concile qui se tenait au Vatican est interrompu et le pape, qui n’est plus protégé par les troupes françaises, se considère prisonnier dans la cité du Vatican ! En France, c’est la défaite militaire et l’occupation d’une partie du pays par les troupes allemandes.

La démarche de Messieurs Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury est spirituelle. Ils font vœu de construire une Eglise consacrée au Cœur du Christ « en réparation » (c’est-à-dire en pénitence pour les infidélités et les péchés commis) car pour eux, les malheurs de la France proviennent de causes spirituelles plutôt que politiques.

Fin 1872 : Le Cardinal Guibert, archevêque de Paris, approuve ce vœu et choisit Montmartre.

Fin 1873 : Il obtient de l’Assemblée Nationale une loi qui déclare d’utilité publique la Basilique, permettant ainsi que le terrain soit affecté à la construction d’une église.

A cette époque, la construction d’une Basilique dédiée au Cœur du Christ contraste avec la série de Basiliques dédiées à Marie construites durant la même période : Lourdes, Notre-Dame de Fourvière à Lyon, Notre-Dame de la Garde à Marseille…

Les travaux sont financés par des collectes de dons dans la France entière – souvent des offrandes modestes – dont les noms des donateurs sont gravés dans la pierre.

18 janvier 1872 : approbation du Vœu par le Cardinal GUIBERT, archevêque de Paris, qui a soin de lui conserver un caractère purement religieux.

16 juin 1875 : pose de la première.

1er août 1885 : début de l’adoration eucharistique continue, qui n’a jamais cessé depuis.

16 octobre 1919 : consécration de la basilique par le Cardinal AMETTE, archevêque de Paris, et sous la présidence du Cardinal VICO, légat du Pape Benoît XV.

LE TEXTE DU VŒU PLACÉ DANS LA BASILIQUE EST LE SUIVANT :

« En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore.

En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l’Eglise et du Saint Siège, et contre la personne sacrée du vicaire de Jésus Christ.

Nous nous humilions devant Dieu, et réunissant dans notre amour l’Eglise et notre patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés.

Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l’infinie miséricorde du Sacré Cœur de Notre Seigneur Jésus Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France nous promettons de contribuer à l’érection, à Paris, d’un sanctuaire dédié au Sacré Cœur de Jésus. »

Pour en savoir plus.

Les apôtres des derniers temps.

Notre Dame à la Salette

Plusieurs saints (st François de Paule, st Vincent Ferrier, ste Catherine de Sienne, st Louis-Marie Grignon de Montfort, Marcel Van…) ont rapporté leur vision sur ces apôtres des derniers temps. Mélanie Calvat, à la Salette, a reçu des visions et un enseignement de la Sainte Vierge Marie à ce sujet.

Voici ce qu’elle dit : « Il est bien vrai que dans l’apparition du 19 septembre 1846 sur la montagne de la Salette, la Très Vierge m’a manifesté qu’Elle voulait la création d’un nouvel ordre religieux, qu’Elle-même a désigné sous le nom d’apôtres des derniers temps. La preuve en est, soit dans la règle qu’elle m’a donnée Elle-même de vive voix, à la suite du secret, et que depuis longtemps vous possédez, soit dans la vue de cette œuvre que je décrirai tout à l’heure […] »

En savoir plus.

Commentaire sur cette révélation. Ce commentaire, ci-après, qui n’est pas signé, donne un éclairage sur ce temps apocalyptique.

 

LES APÔTRES DES DERNIERS TEMPS de la TRÈS SAINTE VIERGE MARIE.

Il est temps maintenant d’en venir à ce véhément appel aux Apôtres des derniers temps, par lequel notre Bonne Mère du Ciel devient tout à coup comme « une armée rangée en bataille » d’une force extraordinaire et invincible. Qui peut rester insensible à la puissance, à la gravité, à l’éloquence, à l’ardeur guerrière de cet appel… qui est en même temps « d’une douceur infinie » (Abbé Combe) ??

Lorsque la Très Sainte Vierge Marie enverra ses enfants pour témoigner devant la Bête même, ce sera le temps le plus terrible. Nous sommes en plein cœur du règne de l’Antéchrist qui vient de consommer le péché contre le Saint-Esprit en s’asseyant dans le temple de DIEU et se proclamant Dieu. Le « successeur» de S.S. Paul VI Note de custodi : (Paul VI !!, hypothèse de l’auteur en l’année 1988 ) succombe ou disparait et il ne reste… plus rien ni personne devant la Bête horriblement manifestée dans toute son impudeur et sa superbe diaboliques. Les petits noyaux chrétiens isolés même entre eux, seront reclus chacun chez soi, survivant au jour le jour dans une pauvreté de moyens qui ne leur permettra pas de penser à autre chose qu’à leur simple conservation : n’oublions pas qu’ils ne pourront ni vendre, ni acheter, ayant refusé « la marque sur la main ou sur le front du 666 » [1]. Mais il faut que DIEU, en tout temps, soit glorifié jusque dans le triomphe du méchant. 

Voilà pourquoi, alors que l’Église institutionnelle, la VRAIE, subira une vacance du Siège Apostolique [2] avec impossibilité absolue d’y remédier, alors que la Bête sera « pleinement » triomphante sur la terre, la Très Sainte Vierge Marie ne pouvant supporter cette atteinte à la Gloire de Son Fils et à sa propre Gloire, enverra les plus beaux joyaux, membres épars et humiliés de cette Église affreusement désorganisée, sus à la Bête !!! 

Car ayant été préparés dans le secret des cœurs pour ce témoignage suprême en même temps que pour la régénération de l’Église sous le Saint-Pape, et atteignant par un adorable et mystérieux Dessein de DIEU, « la plénitude de l’âge » juste au moment où l’ Antéchrist se fera rendre un culte dans le Temple de DIEU, les Apôtres des derniers temps ne pourront supporter cette infamie, cette impudence blasphématoire et courront défendre avec Énoch et Élie, l’honneur de DIEU bafoué, ainsi que la Vérité.

Extraordinaire manifestation qu’aucun temps depuis le début du monde et de l’Église n’aura jamais vue, et à laquelle fait allusion Saint Augustin : « Que sommes-nous, en comparaison des chrétiens qui seront alors, puisqu’ils surmonteront un ennemi déchainé que nous avons bien de la peine à combattre, tout lié qu’il est »[3].

« Ces Apôtres des derniers temps, que la Très Sainte Vierge Marie appelle avec tant d’amour, l’Esprit-Saint les avait montrés et annoncés à saint François de Paule, à saint Vincent Ferrier, à sainte Catherine de Sienne et à d’autres grandes âmes. Le bienheureux Grignon de Montfort, qui mourut en 1716, les demandait à DIEU dans une prière enflammée etc. »[4]. Soulignons, pour ce dernier saint, que son livre annonçant les Apôtres des derniers temps, mystérieusement enseveli et introuvable dans des archives, a été retrouvé seulement quatre ans avant 1846 ! … Car les Apôtres des derniers temps – c’est une constante dans les prophéties –, surpasseront en générosité, en humilité, en simplicité, en disponibilité, en pureté, en charité, en clémence et, en un mot, en zèle des âmes, tout ce que l’Église aura jamais vu et connu d’apôtres ! C’est qu’il n’en faudra pas moins devant l’Antéchrist. N’oublions pas que si Lucifer « abolit peu à peu la Foi », asservit et possède les esprits et les cœurs, pendant ce même temps, la Très Sainte Vierge Marie a réclamé à DIEU des âmes qu’elle va littéralement posséder pour empêcher que le monde tout entier ne devienne « les pâturages de la Bête » : bienheureux esclaves de Marie chantés par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort et Saint Vincent Ferrier ! Que leur sort est enviable ! la Très Sainte Vierge Marie mène par eux le combat de la Fin et prépare sa victoire en formant une cohorte de saints apôtres tout au long de ces derniers « 25 ans » de fausse paix, et cela, d’une manière extrêmement secrète et cachée voire même et surtout pour les intéressés eux-mêmes, jusqu’à l’heure où ils seront appelés à se manifester[5]. Si bien que lorsque l’Antéchrist se croira le seul dominateur de la terre et qu’il attendra l’adoration de l’univers entier, tout soudain, d’un peu partout mais pourtant pas en très grand nombre, surgiront les Apôtres des derniers temps pour lui tenir tête, rendre sa situation moralement insupportable, et le combattre. Et de même que le Pape Paul VI a été protégé sans que l’ennemi ait pu le faire mourir, qu’Énoch et Élie ne seront mis à mort qu’à la toute-fin du règne de l’Antéchrist, de même, tant que leur mission de témoignage durera et selon la destinée de chacun, la Bête ne pourra rien contre eux. Le combat sera sans merci, d’un côté comme de l’autre…

Considérons à présent cet appel d’une intensité incroyable et l’insistance de la Très Sainte Vierge Marie à désigner ses enfants comme « les VRAIS disciples du DIEU vivant et régnant dans les cieux ! », les « VRAIS imitateurs du Christ fait homme, le SEUL ET VRAI Sauveur des hommes » ! Car évidemment, lorsque l’Antéchrist se sera fait adorer comme DIEU et Christ, la confusion sera à son comble, le monde dira croire en DIEU, adorer le Christ, suivre le Messie ! Mais il n’est pas possible de se méprendre sur ceux qu’appellent la Très Sainte Vierge Marie. Ce sont « les vrais disciples du DIEU vivant et régnant dans les cieux » (ce que ne pourra pas s’appliquer la Bête puisqu’à la fin de son règne éphémère, elle cherchera à escalader les cieux) : ce sont « les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai sauveur du monde » (mais le messie des mondialistes ne pourra pas être le sauveur des hommes puisqu’il se présentera pour la première fois, rejetant la Rédemption du VRAI Messie-Sauveur, crucifié pour nous racheter il y a 2 000 ans). Mais là ne s’arrête pas l’antinomie absolue entre les adorateurs de la Bête et les vrais disciples du Christ, car la Très Sainte Vierge Marie annonce que ces derniers auront été préalablement formés par elle. Ceux-là seuls seront les VRAIS CHRÉTIENS : «J’appelle MES enfants, MES vrais dévots, CEUX QUI SE SONT DONNÉS À MOI pour que JE les conduise à MON divin Fils, CEUX QUE JE PORTE, pour ainsi dire dans MES BRAS, ceux qui ont vécu de MON esprit. »

Lorsque le règne de l’Antéchrist aura commencé, SEULS les esclaves de Marie seront capables de témoigner de leur Foi parce que Marie leur en donnera la force. Il y a réciprocité entre les esclaves de Marie et elle, car un esclave de Marie s’aperçoit vite que si sa Maitresse l’a mis en esclavage c’est par le lien d’un véritable Amour, d’un plus grand Amour, et il lui rend bien vite cet Amour. Tout est renversé lorsque l’Amour mène le jeu ! Quand la haine et Satan mènent une âme, même la liberté est une chaîne ; alors que l’esclavage de Marie, si « implacable » aux yeux du monde, est une liberté. « Ses enfants » sont bien sûr ses esclaves car c’était pour elle la seule façon de les préserver de l’emprise et de la séduction infernales, voilà pourquoi comme un tout petit enfant qui n’a pas même sa liberté de faire un pas tout seul (il tomberait), « elle les porte, pour ainsi dire, dans ses bras », ils n’ont plus rien à décider par eux-mêmes puisque « vivant de son esprit », étant esclaves de Marie et se laissant guider par les inspirations de son divin Époux, le Saint-Esprit. « Je combattrai avec elles jusqu’à ce qu’elles arrivent à la plénitude de l’âge. »

« Enfin, j’appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, etc. » Pour que personne ne s’y trompe, elle va désigner ceux qui sont vraiment ses esclaves, les qualités extérieures et intérieures qu’ils auront tous. On remarquera que ces qualités sont groupées deux par deux : la première de chaque groupe manifestera la vertu extérieure, la deuxième la vertu intérieure qui y correspond, l’alliance des deux étant la perfection intégrale requise pour être Apôtre des derniers temps.

Il ne sert de rien de mépriser le monde si l’on ne se méprise pas soi-même en même temps ; sinon le mépris du monde alimente l’orgueil personnel. Mais si l’on accomplit les deux, c’est la perfection. De même pour la pauvreté qui, pour être parfaite doit s’exercer en même temps que l’humilité de l’esprit. De même pour le mépris (il s’agit ici du mépris du pécheur, plus exactement de son péché) qui pour être parfait doit s’accompagner du silence : si l’on méprise le péché du pécheur mais qu’on en bavarde sans souci d’édification, on se le fait sien, on l’endosse. De même encore de la chasteté parfaite par l’union à DIEU. De même enfin de la souffrance qui est parfaite quand elle ne se fait pas plaindre du monde.

Une observation : dans les vertus extérieures qui feront l’Apôtre des derniers temps, revient deux fois le mépris. Ne croyez pas que ce soit l’effet d’un hasard, qui n’existe pas dans le Secret. Le mépris de la Bête et des agissements de ses infâmes sujets sera la plus nécessaire et bonne vertu de ces temps où la médiocrité, la tiédeur, la vilénie, les compromis et la bassesse auront l’apparence de la sagesse suprême.

Il est évident que cette perfection acquise tout le long du « Jour de Yahvé », par les justes, n’est pas œuvre humaine mais pure œuvre de la Très Sainte Vierge Marie dans ses futurs Apôtres des derniers temps. Ceux-ci ne font qu’acquiescer à cette œuvre si pénible, si contraire à leur nature humaine… ce qui n’est rien moins que très méritoire et qui les mènera, d’acquiescement en acquiescement, à « la plénitude de l’âge ». L’essentiel sera cet acquiescement intérieur à la Volonté divine, si bien montré par Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus, et non pas tant des résultats extérieurs quasiment impossibles puisque ce temps est celui de la puissance des ténèbres.

Cette persécution diabolique universelle affectant le monde entier, mais différemment comme on l’a vu plus haut, leur fournit de multiples occasions d’avancer en vertu, mais ils n’en ont pas le sentiment, tellement grande est l’intensité du combat qu’il leur faut soutenir jour après jour. Cette affreuse « espèce de fausse paix » des « 25 ans » que nous vivons est la période probatoire très éprouvante de la croissance des Apôtres des derniers temps pendant laquelle, dans l’ignorance totale de leur destinée, ils endurent mille morts, mille humiliations, n’ayant conscience que d’une chose : celle de porter un poids de souffrances sans commune mesure. Car avant de parvenir à la « plénitude de l’âge », avant de se lever, triomphants et pleins de zèle pour jeter la lumière partout où l’ Antéchrist voudra enfermer les peuples dans l’ombre de la mort, puis, pour ceux qui y sont destinés, pour participer activement au triomphe sans précédent de l’Église après la chute de l’Antéchrist, ils devront porter mystiquement le poids démesuré des souffrances expiatrices aux côtés de l’Église agonisante.

Alors, quant à ceux-là. Lorsque le successeur de S.S. Pau VI sera mort ou disparu, que l’Église mourra de mort mystique, « il est temps qu’ils sortent et viennent éclairer la terre » ! … 

La Très Sainte Vierge Marie, ici, dans ce troisième cycle consacré particulièrement à l’Antéchrist, ne va pas parler du rôle des Apôtres des derniers Temps dans la résurrection de l’Église après la chute de l’Antéchrist. Elle est toute à la funeste période, pleine de périls extrêmes pour les âmes, où l’Antéchrist vient de s’assoir sur le Siège de Pierre, usurpant la Chaire dispensatrice de Lumière pour répandre ses ténèbres. « Il est temps qu’ils sortent et viennent éclairer la terre », s’écrie-t-elle ! Et de fait : le plus grand tourment de l’Antéchrist sera de voir ces flambeaux illuminer la terre, ici et là, même faiblement. L’empêchant d’étendre son royaume de ténèbres à toute la terre, sur toutes les âmes.

« Allez et montrez-vous comme mes enfants chéris, je suis avec vous etc. » Les paragraphes précédents révélaient l’existence et la préparation obscures des Apôtres des derniers temps. Celui-ci va les montrer en action. C’est pourquoi, immédiatement après l’ordre de leur Mère et Maîtresse: « ALLEZ », on les verra à l’œuvre. « ALLEZ, et montrez-vous comme mes enfants chéris, je suis avec vous et en vous, pourvu que votre Foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheur. »

Ce sera bien extraordinaire, en ces temps de confusion et de complexité effroyables, de voir des hommes semblables extérieurement au commun des hommes résoudre les problèmes posés par la corruption des mœurs et les folies de l’Antéchrist, au moyen de solutions d’une simplicité admirable qui mettra la génération de l’Antéchrist de plain-pied avec l’Évangile éternel ! En fait, par leur transparence, ils ne feront que faire connaître aux hommes la Très Sainte Vierge Marie qui sera « en eux et avec eux, pourvu que leur Foi soit la lumière qui les éclaire dans ces jours de malheur », ajoute-t-elle, c’est-à-dire, pourvu qu’ils portent le témoignage de leur fidélité à la Tradition de l’Église et qu’ils soient transparents à la Très Sainte Vierge Marie qui par eux témoignera : la plupart des hommes se passeraient bien de ce témoignage ultime…

« Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l’honneur de JESUS-CHRIST. » La seule chose que craint un affamé n’est pas de recevoir des coups, des crachats ou de perdre la vie, ici par le martyre, mais de ne pas trouver sa pitance. Or, c’est de cette pitance dont il est dit : qui cherche, trouve. En ces temps de ténèbres antéchristiques, les occasions de la trouver en défendant la Gloire et l’honneur de JÉSUS-CHRIST bafoués, ne manqueront pas ! Et les « enfants de lumière, ce petit nombre qui y voit » engageant vaillamment le combat contre l’Antéchrist, trouveront leur Nourriture dans le Saint-Esprit qui se communiquera de plus en plus à eux ! Et c’est ainsi qu’au moment où l’Antéchrist croira, avec tous ses séides, avoir remporté la victoire, surgiront les Apôtres des derniers temps un peu partout dans le monde, atteignant précisément pour cette période la « plénitude de l’âge » dont parle plus haut la Très Sainte Vierge Marie !

Remplis de l’Esprit-Saint, lorsqu’ils entendront en leurs âmes, résonner cet « ALLEZ! » de leur Reine, ils seront transformés un peu comme les douze Apôtres il y a 2000 ans qui, enfermés craintivement dans le Cénacle, sortirent après l’effusion de la Pentecôte sans plus aucune peur, et allèrent conquérir le monde romain tout entier !

« L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. » Ce sera évidemment un grand et terrible combat réservé au « petit nombre qui y verra ». Parce qu’esclaves de Marie, cette élite sera « enfants de lumière » pour « venir éclairer la terre de la lumière du Saint-Esprit. » La Très Sainte Vierge Marie dit : « Combattez (…) car voici le temps des temps, la fin des fins. » Et cette élite entre les élites est réservée de toute éternité pour ce temps qui sera le plus terrible du terrible règne antéchristique, lorsque « l’Eglise sera éclipsée », c’est-à-dire lorsque le « successeur » de S.S. Paul VI sera mort ou disparu et que le Siège de Pierre restera vacant pendant le « grand triomphe » de la Bête. Voici comment Mélanie a « vu » cette éclipse : « Je tiens de Mélanie que l’Église sera éclipsée en ce sens que 1) on ne saura quel est le vrai pape ; 2) pendant un temps, le Saint-Sacrifice cessera d’être offert dans les églises, et même dans les maisons : donc il n’y aura plus de culte, pour le public. Mais elle vit que pourtant le Saint-Sacrifice ne cessait pas : on l’offrait dans des caves, dans des souterrains, dans des granges et dans des alcôves. »[6]

Et pendant que l’Église est éclipsée, le monde gît dans la consternation la plus épouvantable qui soit parce qu’il refuse de considérer les véritables causes de la catastrophe universelle de la Fin. Lorsqu’une situation est catastrophique, si on en discerne les causes, on garde l’espérance. Mais si, au plus profond du malheur, on s’obstine encore à ne pas les voir, alors… ne reste plus que la chute dans l’abîme. Le monde est dans la consternation parce que l’Église qui est éclipsée, est sa raison d’être et sa clef de voûte essentielle, le monde n’ayant d’existence que par et pour l’Église.

Mais non, rétorqueront ceux qui sont de ce monde condamné à périr, l’Église n’est pas éclipsée, il y avait « Jean-Paul II », et il y a maintenant le grand sauveur, le grand prêtre de l’humanité en place sur le Siège de Pierre (mais qui n’est autre que l’Antéchrist qu’ils ne voient pas encore). Et ce sera pourtant à ce moment précis que l’Église subira sa plus consternante éclipse. Et pour ne pas vouloir en prendre conscience, alors c’est le monde qui vivra dans la consternation les signes les plus effrayants de la Fin des Temps (dégradation de tout l’écosystème, famines, guerres, etc.). Cette consternation, cet « abattement causé par les catastrophes » serait vécu dans la plus totale incompréhension s’il n’y avait pas la prédication d’Énoch et Elie avec les Apôtres des derniers temps, brandissant à qui voudra les entendre les causes de la catastrophe finale en toute simplicité, humilité et Charité. Bienheureux sera celui qui les écoutera avec profit. A défaut de se sauver physiquement (nous pensons aux malades et autres situations de cette extrême Fin), il garantira son âme pour l’Éternité, avec DIEU.

« Mais voilà Énoch et Elie remplis de l’Esprit de DIEU ; ils prêcheront etc. » Ce paragraphe relatif à Énoch et Elie revient ou plutôt poursuit cette description des Apôtres des derniers temps, dont la manifestation sera si extraordinaire. Dans les paragraphes précédents, il était question des simples « soldats ». Ici, la Très Sainte Vierge Marie nous en montre les chefs. Énoch et Elie sont dits « remplis de l’Esprit de DIEU ». En vérité, on ne saurait mieux caractériser les chefs des Apôtres des derniers temps : ce trait sera en effet leur principale marque. Tout Apôtre sera en fait rempli de cet Esprit par l’action de la Très Sainte Vierge Marie. Prêchant avec Sa force « qui sera celle de DIEU » ils ne pourront que surpasser par l’exposé de la véritable Religion le spiritualisme maudit de la Bête et montrer la Très Sainte Vierge Marie aux âmes.

Il en résultera que « les hommes de bonne volonté croiront en DIEU et beaucoup d’âmes seront consolées. » Ce sera celles qui, sans avoir la force de témoigner ouvertement devant la Bête n’auront cependant pas abdiqué en leur for interne la Foi et le culte du Vrai DIEU. Ce qui suit est tout aussi consolant car il est annoncé qu’Énoch et Elie « feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit » pour briser l’emprise maléfique de l’Antéchrist sur les âmes et ramener un certain nombre de brebis égarées au Bercail.

A cet effet, leur parole sera comme « du feu qui sort de leur bouche et qui dévore leurs ennemis. »[7] Outre les pouvoirs « de fermer le ciel pour qu’il ne tombe pas de pluie durant les jours prédits par eux, de changer les eaux en sang et de frapper la terre de toutes sortes de plaies autant de fois qu’ils le voudront » [8] – ce qui sera grandement nécessaire face aux prodiges de l’Antéchrist et la folie des impies –, ils auront certainement un grand pouvoir d’exorcisme contre les illusions spiritualistes de l’Antéchrist, pour briser ainsi sa misérable séduction auprès des âmes faibles.

Évidemment, par rapport à l’ensemble de l’humanité, ce ne sera que le petit nombre, qui au temps même où l’Antéchrist régnera, reviendra dans l’Amour de DIEU et du prochain. Mais enfin, il est extrêmement encourageant de penser que le Bon DIEU ne laissera pas les âmes de bonne volonté, plongées de par leur contexte social et culturel dans l’ignorance invincible, aux mains de l’Antéchrist, et de ce fait, dans l’impossibilité de se sauver.

« Énoch et Elie (…) condamneront les erreurs diaboliques de l’Antéchrist. » C’est la dernière phrase sur le mystère des Apôtres des derniers temps, et elle est celle de leur victoire : elle nous remplit de joie parce que les deux Témoins de DIEU rendront la situation de l’Antéchrist moralement insupportable. La condamnation de ses erreurs diaboliques lui sera en effet un tourment continuel, un empêchement permanent d’établir sur toutes les âmes son misérable spiritualisme. Il ne pourra « triompher » que lorsqu’il aura réduit au silence Énoch et Elie, c’est-à-dire seulement à la toute-fin de son règne, seulement pendant trois jours et demi, mesure de temps à prendre ici au pied de la lettre, soit 84 heures.

[Car si l’Histoire est elle-même ordonnée selon les « 3 temps 1/2 » eschatologiques sans cesse mentionnés dans la Sainte-Écriture, ce « temps » se raccourcit plus l’Histoire arrive à son terme, pour prendre à la toute-fin une dimension humaine dont tout le monde prendra conscience : le « temps », dans la grande semaine de 7000 ans, c’est mille ans (4000 ans du Père – 2 temps – ; 2000 ans du Fils –1 temps –: et 1 000 ans du Saint-Esprit – 1/2 temps –) ; dans le règne de l’ Antéchrist, c’est un an ( 1 260 jours = 3 ans 1/2) ; et pour la mort d’Énoch et Elie, c’est un jour (3 jours 1/2, tout cela réalisant à la lettre la parole de Saint Pierre : « II y a une chose que vous ne devez pas ignorer [!], mes bien-aimés, qui est qu’aux yeux du Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans comme un jour. »[9]]

Alors seulement, « les habitants de la terre » – les impies – pourront se réjouir – avec l’Antéchrist – sur leur sort et (…) des gens de tout peuple, de toute tribu, de toute langue et de toute nation regarderont leurs cadavres pendant trois jours et demi, s’envoyant des présents mutuellement, car ces deux prophètes auront fait [leur] tourment. »[10] Jusqu’à notre époque, ces versets étaient irréalisables autant qu’incompréhensibles : comment des gens de toute nation, de toute tribu, de toute langue pourront-ils regarder en trois jours et demi les cadavres des Hérauts de DIEU ? Mais – et c’est encore une preuve que l’Apocalypse ne trouve son accomplissement qu’à notre époque –, à l’heure actuelle de mondovision par satellite et avec les écrans de télévision universalisés, la question ne se pose plus.

Pourtant, leur « triomphe » leur restera dans la gorge, car non seulement « après ces trois jours et demi, un souffle de vie venant de DIEU entrera en eux et ils se mettront sur leurs pieds, ce qui causera une grande frayeur à ceux qui les regarderont »[11], mais par-là, Énoch et Elie seront les premiers ressuscités de cette cohorte de saints morts depuis Abraham qui doivent venir (enfin !) régner sur terre, d’une manière mystique bien sûr, en compagnie des saints-anges : on comprend l’affreuse confusion des impies qui par « la résurrection des morts et des justes » auront singé cette première résurrection spécifique au Règne Spirituel du Christ, et que son Apparition sur les nuées APRES les « 3 jours de ténèbres » doit manifester à la terre.

Or, pour magnifier la récompense d’Énoch et Elie avec les Apôtres des derniers temps qui seront martyrisés par la Bête, et en même temps par une punition toute spéciale et particulièrement cruelle à l’iniquité des impies, Énoch et Elie se manifesteront AVANT le Règne dans leur condition de « première résurrection » !!! … Et par là même, ils déclencheront le dénouement final, c’est-à-dire les « 3 jours de ténèbres ».

Cependant, la prédication des deux Témoins et des Apôtres des derniers temps ayant continué presque jusqu’à l’ultime Fin, il est permis de penser qu’elle touchera un certain nombre d’impies qui périront toutefois lors du déluge de feu et des « 3 jours de ténèbres », mais qui, dans les ultimes moments, sauront faire un retour sur eux-mêmes et éviteront ainsi l’enfer éternel. C’est ce qui a eu lieu lors du Déluge d’eau[12], on peut penser qu’il en sera de même pour le Déluge de feu…

Source : https://forumarchedemarie.forumperso.com/t3630-la-regle-de-l-ordre-de-la-mere-de-dieu-selon-melanie-de-la-salette

Marcel Van

Frère Marcel Van (1928-1959)

PRIERE POUR LA FRANCE.

Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï (Vietnam) ; souhaitant devenir Prêtre, il entre dans une Congrégation Française en 1945. Arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 juillet 1959. Le 14 novembre 1945, Jésus s’est adressé à Marcel Van en lui disant : « Petit enfant de mon amour, écoute, je vais te dicter une prière et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »

La « Prière pour la France » dictée par Jésus à Marcel Van : 

« Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’Amour pour Toi, elle contribue à Te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l’univers. Amen » 

Le Christ lui aurait alors ajouté qu’Il apprécierait que les Français la Lui récitent souvent : « Ô mon enfant, dis aux français que cette Prière est celle-là même que Je veux entendre de leur bouche. Elle est sortie de Mon Cœur brûlant d’Amour, et Je veux que les Français soient les seuls à la réciter. Quant à toi, mon enfant, je veux que tu la récite aussi, mais tu la réciteras également en français. »

Seigneur, fais maintenant éclater aux yeux des fidèles qui te prient avec ton serviteur Van, l’efficacité de son intercession, en exauçant leur demande, par Jésus Christ, Notre Seigner. Amen.


Message de Jésus et Marie à Marcel Van, donnés en 1946, sur les apôtres des derniers temps.

L’ARMEE DE LA SAINTE VIERGE

Jésus : « Il y aura aussi plus tard une armée de la Sainte Vierge…. souviens toi de prier dès maintenant pour cette faible armée car à peine sera-t-elle lancée dans la bataille, tout l’enfer se lèvera en bloc contre elle, de sorte qu’elle se verra comme dans l’impossibilité de lui tenir tête. Mais dans la suite, l’enfer subira une défaite retentissante et alors la Sainte Vierge sera glorifiée sur cette terre. Tu dois prier beaucoup pour que cette armée puisse lutter avec ardeur et courage jusqu’au bout. Cette armée n’existe pas encore actuellement, mais elle existera plus tard… »

LES APOTRES DE MARIE

Le 3 septembre 1946, durant la méditation du soir, Van a une vision de Marie. Avec toute sa candeur, il trouve que « son visage a beaucoup de ressemblance avec celui de l’Enfant-Jésus, mais un peu moins joufflu ».

La sainte Vierge lui dit : « Van mon enfant, ne crains rien, malgré les souffrances, tu resteras toujours abrité sou mon manteau, en compagnie de l’Enfant-Jésus… Mes mains deviendront l’autel du sacrifice, tandis que toi, à l’exemple de sainte Thérèse, tu seras la victime d’holocauste offerte à l’Amour que Jésus accueillera… »

Le lendemain, Marie se mit alors à insister sur la venue de son règne : « Mon petit Van, voici une chose que je te recommande et que tu devras mettre en pratique… Je fais la même recommandation à ton père spirituel : demain, premier samedi du mois, jour qui m’est consacré, je ne te demande rien d’extraordinaire, mais seulement d’offrir tes œuvres à l’intention de mes petits apôtres – ceux-là qui doivent plus tard établir mon règne sur terre – afin que, remplis de ferveur et de courage, ils puissent tenir tête au monde et à l’enfer. Mon règne arrivera après celui de l’Amour de Jésus ; et ce règne sera plus ou moins stable ici-bas, selon qu’il y aura plus ou moins de prières. Si l’on prie peu, il durera peu ; mais plus on priera, plus aussi mon règne sera solide et de longue durée. Vu que mon règne viendra après le règne de l’Amour de Jésus, il ne sera que le signe qui révélera clairement aux hommes le Règne de l’Amour de Jésus, et amènera le monde à reconnaitre que je suis vraiment Mère. »

MARIE CONTINUE A REVELER A VAN SA MISSION (5 janvier 1946)

« Mon enfant, souviens-toi toujours que je t’ai donné une mission particulière envers moi… Tu dois beaucoup prier pour les apôtres de mon règne. La prière leur servira d’arme et de nourriture ; et avant de les engager dans la bataille contre l’enfer, il faut que je leur prépare cette arme et cette nourriture dont ils se serviront plus tard. C’est à toi que je confie cette mission que tu devras remplir pendant que tu es encore sur cette terre. Au ciel, je t’en confierai une autre. »

Au XVIIIe siècle, saint Louis Marie Grignon de Montfort annonçait le règne de Marie par l’éclosion future des apôtres des derniers temps ; au XXe siècle, on voit se lever beaucoup d’apôtres de Marie dont l’admirable saint Maximilien Kolbe. En 1936, celui-ci écrit : « Il faut que l’Immaculée règne dans le cœur de tous ceux qui se trouvent partout dans le monde sans distinction de races, de nationalités, de langues et, aussi, dans le cœur de tous ceux qui vivront en n’importe quel temps jusqu’à la fin du monde… Ceux qui se donnent à l’Immaculée désirent conquérir pour elle le monde entier… »

Marie donne encore des précisions sur ses futurs apôtres : « Van, écoute-moi. Comme Jésus te l’a dit auparavant, au début de la lutte, mes apôtres paraitront très faibles, si faibles qu’on les croira incapables de tenir tête à l’enfer… Par là, mes apôtres apprendront à être plus humbles… Cependant, plus l’enfer aura été victorieux auparavant, plus il sera honteux ensuite, car ce ne sera pas moi en personne qui écraserai la tête de Satan, mais mes enfants… Voyant que j’utilise mes faible enfants, comme autant de pieds pour lui écraser la tête, Satan sera honteux… Ensuite, mon règne s’établira peu à peu dans le monde, comme Jésus te l’a dit. Je serai beaucoup glorifiée sur la terre, mais, petit enfant, il faut que tu pries beaucoup pour mes petits apôtres. Prie en paroles, prie par tes soupirs, prie par tes désirs… »


Pour en savoir plus.

https://fr.aleteia.org/2018/06/05/sainte-therese-de-lenfant-jesus-a-fait-de-cet-homme-un-apotre-de-lamour/

La Salette – La Vierge Marie

Notre Dame réconciliatrice des pécheurs.

Dans cette apparition reconnue par l’Eglise du 19 septembre 1846, la Vierge Marie nous annonce des temps funestes en raison du trop grand nombre de péchés commis par les hommes. 175 ans plus tard, les temps annoncés sont de plus en plus prégnants.

Le texte ci-dessous est repris du site jeanderoquefort.free.fr 

Aux moments des faits, deux petits bergers sont les témoins de cette apparition : Mélanie Calvat, âgée de presque 15 ans et Maximin Giraud, tout juste 11 ans.

L’apparition a été reconnue exactement cinq ans après, le 19 septembre 1851 par Mgr Philibert De Bruillard, évêque de Grenoble par un « mandement doctrinal » dont voici le passage essentiel figurant à la page 17 du petit livret officiel intitulé « La Salette – L’apparition – la grande nouvelle » :

« Nous jugeons que l’apparition de la Sainte Vierge à deux bergers, le 19 septembre 1846, sur la montagne de la chaîne des Alpes, située dans la paroisse de La Salette, de l’archiprêtré de Corps, porte en elle-même tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à croire indubitable et certaine ».

Ceci dit, il est bon de préciser tout de suite qu’il s’agit de distinguer toute la partie du message qui a été rendue officielle, de celle qui fait partie de ce que l’on appelle communément le « Secret de La Salette » dont le « texte authentique restera inconnu jusqu’au seuil du troisième millénaire » comme le spécifie le Dictionnaire des Apparitions à l’article « La Salette », page 506. La raison en est simple : le texte dérangeait beaucoup de personnes qu’il incriminait directement, comme l’empereur Napoléon III qualifié par ailleurs « d’Aiglon déplumé » par Maximin (qui allait être l’allié de Garibaldi dans sa lutte contre le Pape) ainsi qu’une grande partie du clergé, et des religieux et religieuses devenus infidèles.

C’est l’Abbé Michel Corteville qui a retrouvé le texte original, dans les archives de la Congrégation pour la doctrine de la foi en septembre 1999. Auteur d’une thèse monumentale sur le sujet, il publia en 2002 avec l’Abbé Laurentin, éminent spécialiste des apparitions mariales, un livre intitulé « Découverte du secret de La Salette, au-delà des polémiques, la vérité sur l’apparition et ses voyants » paru chez Fayard.

Le Dictionnaire des Apparitions à l’article « La Salette » précise page 510 que le « le secret fut rédigé huit fois, versions que nous avons enfin toutes rassemblées et confrontées : Trois rédactions de Maximin : 3 juillet et 11 août 1851 et 5 août 1853.

Quatre rédactions de Mélanie : 6 juillet 1851, 14 août 1853 et la rédaction longue trois fois rédigée de 1858 à 1878….

Voici le texte intégral de la rédaction longue écrit et daté par Mélanie à Castellamare, le 21 novembre 1878, extrait des pages 59 à 63 de l’ouvrage « Découverte du secret de La Salette » :

« Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret ; vous pourrez le publier en 1858.

Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté.

Oui, les prêtes demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n’y a plus d’âmes généreuses, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Éternel en faveur du monde.

Dieu va frapper d’une manière sans exemple.

Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.

Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr. Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les famille ; on souffrira des peines physiques et morales : Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.

La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s’attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère de Dieu. Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l’année 1859 ; mais qu’il soit ferme et généreux, qu’il combatte avec les armes de la foi et de l’amour ; je serai avec lui.

Qu’il se méfie de Napoléon, son coeur est double, et quand il voudra être à la fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui ; il est cet aigle qui, voulant toujours s’élever, tombera sur l’épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever.

L’Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur ; aussi, elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous les côtés ; les églises seront fermées ou profanées ; les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d’une mort cruelle. Plusieurs abandonneront la foi, et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand ; parmi ces personnes, il se trouvera même des évêques.

Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les airs.

En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’Enfer ; ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d’une telle manière, qu’à moins d’une grâce particulière, ces personnes prendront l’esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d’âmes.

Les mauvais livres abonderont sur la terre et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces esprits. Des personnes seront transportées d’un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu’ils ne seront pas conduits par le bon esprit de l’Évangile, qui est un esprit d’humilité de charité et de zèle pour la gloire de Dieu. On fera ressusciter des morts et des justes (c’est à dire que ces morts prendront la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terre, afin de mieux séduire les hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Évangile, contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l’existence du Ciel, soit encore les âmes des damnés. Toutes ces âmes paraîtront comme unies à leurs corps).

Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires, parce que la vraie foi s’est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde. Malheur aux Princes de l’Église, qui ne seront occupé qu’à entasser richesses sur richesses, qu’à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil !

Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que, pour un temps l’Église sera livrée à de grandes persécutions ; ce sera le temps des ténèbres ; l’Église aura une crise affreuse.

La Sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables.

On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu’homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille. Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu’à la fin pour recevoir son sacrifice.

Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui, ni son successeur… ne verront le triomphe de l’Église de Dieu.

Les gouvernants civils auront tous le même dessein qui sera d’abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l’athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices.

Dans l’année 1865, on verra l’abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l’Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le roi des coeurs. Que ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu’ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au pêché, car les désordres et l’amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la terre.
                       
La France, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre ; le sans coulera dans les rues ; le Française battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien ; ensuite, il y aura une guerre (civile) générale qui sera épouvantable. Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France, ni de l’Italie, parce que l’Evangile de Jésus-Christ n’est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons.

Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d’épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des cieux.

Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra qu’homicide, on n’entendra que bruits d’armes et que blasphèmes. Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur pénitence et leurs larmes monteront jusqu’au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession.

Alors, Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort. Tout à coup, les persécuteurs de l’Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au pêché périront, et la terre deviendra comme un désert. Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Eglise qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. L’Evangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu’il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.

Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue ; vingt-cinq ans d’abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.

Un avant-coureur de l’antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra  beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un dieu.

La terre sera frappée de toutes sortes de plaies (outre la peste et la famine, qui seront générales) ; il y aura des guerres jusqu’à la dernière guerre qui sera alors faite par les dix rois de l’antéchrist, lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde. Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde ; on ne pensera qu’à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de pêchés ; mais les enfants de la Sainte Eglise, les enfants de la foi, mes vrais imitateurs croîtrons dans l’amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères. Heureuses les âmes humbles, conduites par l’Esprit-Saint ! Je combattrai avec elles jusqu’à ce qu’elles arrivent à la plénitude de l’âge.

La nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d’épouvante dans l’attente de ce qui doit arriver à la terre souillée de crimes.

Tremblez, terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui, au-dedans, vous adorez vous-même ; tremblez, car Dieu va vous livrer à son ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption ; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d’Asmodée et des siens.

Ce sera pendant ce temps que naîtra l’antéchrist, d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris  effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d’impuretés. Il aura des frères qui, quoiqu’ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal ; à douze ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu’ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l’enfer.

Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu’une faible lumière rougeâtre ; l’eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d’horribles tremblements de terre qui feront engloutir des montagnes, des villes,…

Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist.

Les démons de l’air avec l’antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs et les hommes se pervertiront de plus en plus. Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l’Evangile sera prêché partout ; tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité ! 

J’adresse un pressant appel à la terre ; j’appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux ; j’appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j’appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit ; enfin, j’appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l’humilité, dans le mépris et le silence, dans l’oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l’union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde. Il est temps qu’ils sortent et vienne éclairer la terre. Allez et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous en vous pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs. Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l’honneur de Jésus-Christ. Combattez, enfants de lumière, vous petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins.

L’Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Elie remplis de l’Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d’âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l’antéchrist.

Malheur aux habitants de la terre ! Il y aura des guerres sanglantes et des famines, des pestes et des maladies contagieuses ; il y aura des pluies d’une grêle effroyable ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans les airs ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort et, d’un autre côté, la mort sera leur supplice ; le sang coulera de tous côtés. Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l’épreuve ? Par le sang, les larmes et les prières des justes, Dieu se laissera fléchir ; Enoch et Elie seront mis à mort ; Rome païenne disparaîtra ; le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l’univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu’ils n’ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux. Il est temps ; le soleil s’obscurcit ; la foi seule vivra. Voici le temps ; l’abîme s’ouvre. Voici le roi des rois des ténèbres. Voici la bête avec ses sujets, se disant le sauveur du monde. Il s’élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu’au Ciel ; il sera étouffé par le souffle de Saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours, sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l’enfer. Alors, l’eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les œuvres de l’orgueil de l’homme, et tout sera renouvelé : Dieu sera servi et glorifié ».

NB : Rappelons que Mélanie a rédigé ce secret par rapport à l’unique vision de 1846. Selon le commentaire théologique du cardinal Joseph Ratzinger, le récit n’implique pas nécessairement un ordre chronologique dans la succession des évènements.